Sur la base d’une analyse comparative de l’organisation territoriale, menée à l’échelle des pays européens qui ne sont pas fédéraux, le modèle architectural français ne paraît pas aberrant. Certes, il est singulier, mais, à l’examen, il s’avère partiellement cohérent : un « bloc communal » se « rationalise » progressivement alors qu’un « bloc » potentiellement constitué par les régions et les départements n’arrive pas émerger.
En effet, les regroupements communaux méritent d’être amplifiés par une politique volontariste impulsée de manière équilibrée et incitée financièrement.
Ces modifications de type « horizontal » doivent être accompagnées de réformes « verticales », comme cela a été fait ces dernières années pour des « collectivités uniques » et comme cela pourrait être réalisé en constituant des « blocs régionaux » dans lesquels l’échelon départemental serait conforté.