Une action publique est pertinente si elle répond aux besoins des bénéficiaires, aux attentes de la collectivité, aux exigences légales et à se coordonner avec les politiques des partenaires.
Elle est cohérente si elle est compatible avec les autres interventions menées au sein de la collectivité, du secteur d’action publique ou de son éco-système.
La pertinence des actions menées
Les interventions publiques sont pertinentes si elles répondent aux attentes des bénéficiaires, aux orientations de la collectivité, aux dispositions législatives et règlementaires, aux dispositions globales, et si elles sont menées en coordination avec les politiques des partenaires.
Pour répondre à cette exigence, il importe d’examiner les différences entre des priorités ou des besoins et de savoir prendre des arbitrages guidés par l’intérêt général. Une telle démarche nécessite d’analyser le contexte et déterminer dans quelle mesure l’intervention peut être adaptée.
La cohérence des actions menées
Les interventions sont cohérentes si elles s’accordent avec les autres interventions menées.
Pour répondre à cette exigence, il importe que l’intervention soit compatible avec les autres interventions menées au sein de la collectivité, du secteur d’action publique ou de son éco-système.
Pour cela, il convient d’examiner comment d’autres interventions (en particulier des politiques) appuient ou affaiblissent l’intervention projetée. D’où les notions de cohérence interne et cohérence externe :
Source : https://www.eval.fr/wp-content/uploads/2018/09/glossaire-eval.pdf OCDE 2002
Ces démarches de certification font l’objet de critiques :
La plupart de ces critiques des démarches qualité dans le secteur public – à l’exception de celle qui porte sur l’idéologie du néo-libéralisme – peuvent rester compatibles avec les finalités du service public, sous réserve de les adapter à ses spécificités et de respecter certaines précautions d’usage des outils utilisés et de la terminologie usitée.
Qualité des démarches d’action publique locale
Michel Crozier relève que « la qualité n’est pas un outil qui peut vivre seul, choisi au hasard dans la palette des outils managériaux. Car les outils ont besoin d’un sens, le sens que l’on veut donner à son action. L’action la plus modeste a besoin d’un horizon » .
En effet, avant d’être un problème de méthode, d’outils et de techniques, la recherche de la qualité dans l’action publique est un problème de finalités, de sens, de gouvernance et de compétences.
Autrement dit, les acteurs publics ont besoin de connaître les caps vers lesquels il leur est demandé de se diriger ; le trajet doit être connu par chacun ; les démarches méritent d’être comprises par tous, les feuilles de route ont besoin d’être stables dans la durée.
Les méthodes de participation des citoyens ont une importance particulière pour garantir la qualité des démarches d’action publique locale. Les méthodes peuvent, par exemple, permettre de discerner les conditions dans lesquelles les services au public peuvent garantir la satisfaction des usagers. La qualité de cette relation peut être recherchée en examinant les modalités de concrétisation des principes opérationnels suivants :