Conditions d’une gestion publique territoriale , équilibrée et transparente

Parmi les facteurs déterminants pour une bonne gestion publique territoriale, certains nous paraissent déterminants :

  • le pilotage d’une collectivité ;
  • la gouvernance de son institution ;
  • son contrôle interne ;
  • son dispositif de redevabilité ;
  • son degré de conformité aux obligations qui encadrent la gestion publique territoriale ;
  • sa capacité à dégager des marges de manœuvres financières.

Parmi la diversité des facteurs garantissant une bonne gestion publique territoriale, certains nous paraissent déterminants.

À titre d’exemple, nous présenterons certains de ces facteurs en les commentant succinctement :

  • le pilotage d’une collectivité ;
  • la gouvernance de son institution ;
  • son contrôle interne ;
  • son dispositif de redevabilité ;
  • son degré de conformité aux obligations qui encadrent la gestion publique territoriale ;
  • sa capacité à dégager des marges de manœuvre financières.

Le pilotage d’une collectivité

Les conditions d’un pilotage efficace

Commentaires succincts

L’action publique doit avoir du sens

Créer du sens en explicitant les valeurs, les principes, les exigences et la vision politique

 

L’action publique doit faire l’objet d’une stratégie pilotée

Sur la base d’une vision politique, traduire l’action publique en stratégies (objectifs recherchés, résultats attendus, activités, indicateurs).

Par exemple :

– un projet de territoire fixant les orientations de l’intercommunalité dans ses domaines d’action stratégiques et les mesures pour les mettre en œuvre ;

– un « projet commun de développement et d’aménagement de l’espace » pour les communautés de communes (cf. article L. 5214-1 du CGCT) ;

– un « projet commun de développement urbain et d’aménagement de leur territoire » pour les communautés urbaines (cf. article L. 5215-1 du CGCT) et les communautés d’agglomération (cf. art. article L. 5216-1 du CGCT) ;

– un « projet d’aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social » pour les métropoles (article L. 5217-1) :

– des lignes directrices de gestion de la collectivité sur la gestion prévisionnelle des effectifs.

– une stratégie foncière, patrimoniale et immobilière basée sur des données fiables et complètes

– une stratégie d’investissement appuyée sur un diagnostic du patrimoine et un schéma directeur immobilier.

Décliner la stratégie en feuille de route (ou plan d’action). Sa mise en oeuvre doit être pilotée, notamment à l’aide de processus et d’indicateurs de résultats

Pour que ce pilotage soit effectif, il convient de formaliser, par exemple :

– des objectifs par services d’une collectivité en cohérence avec une trajectoire bugétaire maîtrisée ainsi que des effectifs et une masse salariale

– des conventions dobjectifs et de moyens avec les satellites de la collectivité ;

– les processus-clés de la collectivité (comment les obligations sont garanties et les décisions se prennent ?) ;

– les dispositifs d’attribution de droits (autorisation d’occupation du domaine public ; attribution d’emplacements dans un port ; places en crèches ; etc.) ;

– les modalités du dialogue de gestion avec les entités internes à la collectivité et les organismes externes contribuant aux missions de la collectivité afin de connaître les coûts des activités prises en charge et leurs résultats.

La mise en oeuvre de l’action publique doit fait l’objet d’un suivi rigoureux

Cadrer la mise en œuvre de la stratégie

Par exemple :

– un guide de la commande publique adopté par lassemblée délibérante ainsi que des outils informatiques et une stratégie de formation qui permettent dharmoniser et améliorer les pratiques en matière dachats et faire valoir une culture de lefficience en matière dachat public ;

– une politique des achats précise, dotée dindicateurs de suivi et dun système dinformation fiable ;

– des prévisions de dépenses d’équipement formalisées dans un plan pluriannuel dinvestissement ainsi quun PPF. Elle devront permettre de sassurer du caractère réaliste de leur exécution ainsi que de leur soutenabilité financière et seront présentées à lassemblée délibérante pour approbation ;

– des analyses prospectives annuelles comme outil daide à l’évaluation et à lapprobation des projets de la collectivité. Elles ont pour but daider à cerner les conséquences financières, notamment sur la section de fonctionnement, de la mise en œuvre dun programme dinvestissement.

Mettre en place une panoplie d’outils de suivi de la réalisation des objectifs

Par exemple :

– un outil de suivi des différentes composantes de la masse salariale et dalerte ;

– des outils de gestion des ressources humaines qui, à partir dun bilan rétrospectif, permettent de bâtir un plan de mobilité et un plan prévisionnel de départs à la retraite sur trois années glissantes ;

– des outils daide à la programmation des investissements permettant dobjectiver des arbitrages ;

– des outils de suivi de lexécution des marchés par le service achats

– un outil de suivi de la masse salariale des heures supplémentaires ;

– un outil de suivi des autorisations de programme (AP) et crédits de paiement (CP), fiable et partagé ;

– un dispositif de suivi des contrats complexes (partenariats publics-privés, bail emphytéotiques et concessions) ;

– un tableau général des projets constituer un « outil partagé de pilotage et de prévision » ;

– des bilans réguliers, tels quun état annuel et territorialisé des dépenses dinvestissement afin de permettre à lassemblée de disposer dune vue densemble, rétrospective et prospective, de ces dernières ;

– la fonction informatique bien articulée avec lensemble des missions et services de la collectivité peut contribuer au pilotage stratégique.

La gouvernance d’une collectivité

Les conditions d’une gouvernance équilibrée

Commentaires succincts

Les  responsabilités des acteurs publics doivent être cadrées

Mettre en place une organisation claire des missions et des responsabilités

Une attention particulière doit être accordée aux délégations accordées aux adjoints ou vice-présidents pour qu’elles reposent sur une répartition précise, claire, cohérente, effective et limitée des fonctions. De même pour les délégations de signature.

Le mode de gouvernance doit être équilibré

Instaurer une gouvernance ouverte et transparente

Pour un exécutif, ses adjoints (ou vice présidents) et son assemblée, ne pas adopter un modèle de gouvernance fermée et peu transparente qui favoriserait le développement d’irrégularités.

Ne pas adopter de logiques clientélistes

Au-delà des irrégularités qui la sous-tend souvent, la logique clientéliste dans la gestion publique locale pénalise immanquablement la qualité des services publics. Elle conduit très rapidement à des incohérences, voire à des contradictions, entre les pratiques laxistes quant aux principes et les exigences de qualité quant aux résultats.

L’activité politique du cabinet ne doit pas interférer avec  les responsabilités  des services de la collectivité

Préciser clairement les fonctions des collaborateurs de cabinet

Ne pas contourner les plafonds de collaborateurs de cabinet en créant, dans les services, des fonctions assimilables à ces fonctions de cabinet

Le cabinet a pour mission d’accompagner et de conseiller le président dans l’exercice de son mandat tandis que les services ont pour mission l’administration du département, la conception des politiques publiques correspondant à ses compétences ainsi que leur mise en œuvre.

Les collaborateurs de cabinet n’ont pas vocation à diriger dans les faits des services de la collectivité, en particulier la direction de la communication.

Des emplois contractuels ne peuvent pas conduire à l’augmentation du nombre de postes de collaborateurs de cabinet. Il n’est pas permis que des agents placés dans les services d’une collectivité soient utilisés comme des collaborateurs d’élus

Les emplois de cabinet sont soumis à des plafonds de rémunération 

L’exécutif et la direction générale doivent s’engager en appui au contrôle interne 

Rechercher les pistes d’amélioration de la conformité

Par exemple :

– un contrôle de gestion pour assurer la veille budgétaire nécessaire à la bonne exécution des dépenses ;

– une direction des ressources humaines qui maîtrise la gestion des heures supplémentaires et des astreintes ;

– une direction générale des services techniques et une direction des finances qui gèrent de manière coordonnée les investissements pluriannuels.

Le contrôle interne d’une collectivité

Les conditions d’un contrôle interne efficace

Commentaires succincts

L’exécutif et la direction générale doivent s’engager en appui au contrôle interne 

Rechercher les pistes d’amélioration de la conformité

Par exemple :

– un contrôle de gestion pour assurer la veille budgétaire nécessaire à la bonne exécution des dépenses ;

– une direction des ressources humaines qui maîtrise la gestion des heures supplémentaires et des astreintes ;

– une direction générale des services techniques et une direction des finances qui gèrent de manière coordonnée les investissements pluriannuels.

La collectivité doit connaître, analyser et maîtriser les risques  potentiels

Identifier les risques de gestion internes et externes

La collectivité a besoin de connaître et évaluer régulièrement les risques, par exemple, ceux relatifs à l’évolution du climat social, des charges sociales, lhygiène et la sécurité des personnels.

Elle doit aussi veiller à l’atteinte des objectifs liés à lexercice des compétences, à la fiabilité des états financiers et au respect des lois et règlements.

L’analyse des risques porte aussi sur des facteurs exogènes susceptibles daltérer profondément le champ de ses compétences, ses équilibres financiers et la qualité de ses relations sociales.

Les obligations et exigences significatives doivent être identifiées avec suffisamment de clarté pour pouvoir déterminer les risques susceptibles daffecter l’intégrité de la collectivité.

La démarche de cartographie des risques permet de récapituler et analyser les risques identifiés susceptibles daffecter la réalisation des objectifs de la collectivité territoriale.

En particulier, la collectivité doit opérer un recensement de ses satellites et ses partenaires extérieurs envers lesquels il est financièrement engagé (associations, SEM, syndicats mixtes, SDIS, autres…) dans lannexe de son compte administratif. Ainsi, elle pourra  évaluer l’impact global des risques financiers encourus du fait de ces engagements, de façon à mieux les anticiper et mettre en place, en temps opportun, les actions correctives nécessaires.

Lidentification de ces risques, notamment dans les satellites de la collectivité territoriale (syndicats mixtes, sociétés d’économie mixte locales, associations, …) ou dans les contrats complexes quelle conclut (contrat de partenariat, bail emphytéotique, délégation de services publics), doit permettre à la collectivité de les analyser et de les gérer de façon préemptive afin de les écarter, de les contingenter ou de les accepter en connaissance de cause.

LEtat doit renforcer la surveillance et le suivi des actes des collectivités au titre des contrôles budgétaire et de légalité

Élaborer le document unique d’évaluation des risques professionnels

Protéger le maire ou les adjoints le suppléant ou les élus ayant reçu délégation contre les violences, menaces ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion ou du fait de leurs fonctions et réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté.

Adopter un processus de revue annuelle des risques financiers et comptables qui doit  faire lobjet dune fiche dans le guide de procédures, en sappuyant sur le référentiel de contrôle interne. Par exemple, en matière de « provisions pour risques et charges des collectivités locales» élaboré par le Comité de fiabilité des comptes locaux .

Contrôler périodiquement les régies, revoir le montant des cautionnements et de lencaisse

Clarifier les relations financières entre une collectivité et des associations. Valoriser  les  contributions octroyées aux  associations, à  titre  gratuit ou non

Suivre les engagements de la collectivité dans les organismes tiers doit être réalisé. Une démarche de cartographie des risques peut faciliter ce suivi.

Assortir dindicateurs chiffrés et mesurables les conventions avec les associations

Mettre en place une organisation et des méthodes de suivi assurant un contrôle effectif de lemploi des subventions par les associations

Appliquer à une SPL un dispositif effectif de contrôle analogue à celui que la commune exerce sur ses propres services et le formaliser dans un document

Elaborer et appliquer un règlement financier qui permettra notamment de gérer les autorisations de programme (AP) et crédits de paiement (CP), de mettre en œuvre le module dédié à cette gestion dans lapplicatif comptable de la collectivité et formaliser un cadre d’échanges entre les services techniques et la direction des finances, à la fois pour la fiabilité des prévisions budgétaires et la bonne exécution des opérations.

Mettre en place un « plan de contrôle interne »,  reposant  sur  une  cartographie générale et hiérarchisée  des risques.

Par exemple :

– formaliser les procédures et élaborer des documents qui fixent les repères de nature à maîtriser les risques : par exemple, un « guide de suivi des subventions versées » ainsi qu’un « guide de la commande publique » ;

– garantir la sécurité juridique des délibérations et prévenir les risques de mise en cause de membres d’assemblées territoriales (prévenir toute situation de conflit d’intérêts et sécuriser les délibérations de son assemblée avec, notamment, l’identification des situations d’élus exerçant des fonctions auprès d’organismes extérieurs) ;

– organisation de formations thématiques, complétées par l’élaboration d’une charte de déontologie des élus et une autre pour les agents.

Le dispositif de redevabilité d’une collectivité 

La redevabilité est une obligation de rendre compte du fait qu’un travail a été conduit selon les règles et les normes convenues. Elle inclut la nécessité de rendre compte de façon claire et impartiale sur les résultats et la performance, au regard du mandat et/ou des objectifs fixés. Cela peut exiger une démonstration précise, voire juridique, que le travail a été accompli selon les termes du contrat.

Dans l’action publique, la redevabilité est le principe suivant lequel tout citoyen peut demander à son administration et ses élus de rendre compte de ses actions, des dépenses publiques encourues et de la performance des services publics. Cest aussi l’un des moyens par lequel les citoyens peuvent suivre et influencer les pouvoirs,  notamment ceux à l’échelle locale, par laccès à linformation publique et aux instances décisionnelles.

Les conditions d’une redevabilité claire

Commentaires succincts

Transparence financière

Faire des rapports à l’assemblée un moyen de transparence et respecter les obligations en matière dinformation budgétaire et financière :

Par exemple :

– qualité de l’information budgétaire (contenu du rapport préparatoire au débat d’orientation budgétaire, qualité des annexes des documents budgétaires soumis à l’assemblée délibérante et destinés à l’information du public) ;

– enrichir le débat d’orientation budgétaire en intégrant dans celui-ci une information relative à la structure des effectifs, aux dépenses de personnel et à la durée effective de travail des agents de la collectivité, ainsi qu’une présentation de l’évolution prévisionnelle des effectifs et des dépenses de personnel pour l’exercice auquel se rapporte le projet de budget, en communiquant des repères fondamentaux d’analyse financière, en détaillant et chiffrant les perspectives pluriannuelles en matière de fonctionnement et d’investissement, conformément aux obligations réglementaires

Information de l’assemblée

Présenter des bilan, par exemple annuels, à l’assemblée de mise en oeuvre de politiques publiques

Présentation des bilan annuels des acquisition et cessions

Informer lassemblée délibérante sur l’état d’avancement des investissements.

Communication d’informations obligatoires

Se conformer aux exigences en matière d’informations délivrées

En particulier, la collectivité de plus de 3 500 habitants doit diffuser :

– sur le site internet de la commune : les documents budgétaires (CGCT, art. L. 2313-1) avec leurs annexes ;

– sur son profil dacheteur, les données essentielles des marchés publics et contrats de concession (CMP, art. L. 2196-2 et L. 3131-1).

Rendre compte du compte-rendu annuel d’activité de chaque concession d’aménagement à une société publique locale

Veiller à la transparence financière des organismes tiers (syndicat mixte, etc.), par exemple par la mise à disposition sur le site internet d’informations budgétaires suffisantes, fiables et « digestes », compréhensibles par les citoyens.

Le degré de conformité d’une collectivité aux obligations qui encadrent la gestion publique territoriale

A l’échelle d’une collectivité, une démarche de prévention des risques requiert un recensement qui permet de  :

        • identifier les obligations (légales et/ou règlementaires) et les exigences propres à la gestion publique territoriale ;
        • apprécier si la pratique de la collectivité est conforme à ces obligations et exigences ;
        • identifier les points de fragilité dans la régularité et l’efficacité de la gestion effective de la collectivité de façon à sécuriser son niveau de conformité ;
        • renforcer les mécanismes de maîtrise des risques significatifs de telle sorte que l’action publique locale puisse être menée par ses acteurs avec davantage de sérénité.

Ce diagnostic peut être réalisé à trois niveaux : 

Niveaux de diagnostic

Descriptif du diagnostic

Diagnostic de niveau 1

Par domaines de compétences institutionnelles et par entités de la collectivité (directions et/ou services), il s’agira de demander aux personnes en situation de responsabilité de recenser par elles-mêmes les obligations (légales et/ou règlementaires) et exigences caractéristiques qui régissent leur(s) domaine(s) d’intervention(s) et leur(s) champ(s) de responsabilités (le diagnostic porte sur une direction donnée qui intervient dans un ou plusieurs domaines donnés)

Diagnostic de niveau 2

Les obligations et exigences recensées seront qualifiées comme étant ou non « significatives ».

Pour cela, seront considérés le degré de conformité de la collectivité à l’obligation ou l’exigence et le caractère potentiellement grave d’un éventuel défaut de conformité

Diagnostic de niveau 3

Il s’agira d’apprécier les capacités de maîtrise et de prévention des risques potentiels significatifs identifiés dans les diagnostic de niveaux 1 et 2. Parmi les mesures susceptibles d’être identifiées comme opportunes, figure le possible besoin de construction d’un processus (simple mais clair) propre à telle ou telle obligation ou exigence.

Ce processus permettra, dans une logique de prévention des risques, de sécuriser le respect de l’obligation ou de l’exigence, par l’organisation claire des rôles et responsabilités (« qui fait quoi ?), la mise en cohérence les leviers managériaux, les contrôles internes et/ou externes appropriés, etc.

La capacité d’une collectivité à dégager des marges de manœuvres financières

La recherche de marges de manœuvres financières est une préoccupation constante de toute collectivité.

Cela peut être justifié par la volonté de dégager des moyens pour financer une stratégie de transition. Ceci peut conduire à analyser la stratégie antérieure d’investissement et de financement pour dégager des marges financières et accélérer la réalisation de l’ambition verte : réexamen du portefeuille de la PPI antérieure ; remise en question du calendrier d’investissements précédemment programmés ; verdissement d’investissements d’ores et déjà prévus ; renégociation de la dette contractée ; etc.

Cela peut aussi être justifié par les impératifs d’un plan de redressement ou, plus communément, la nécessité de respecter une trajectoire budgétaire pluriannuelle. La maîtrise des charges de gestion, et en particulier des charges de personnel, ainsi que la révision de certaines politiques opérationnelles sont les pistes majeures pour parvenir à dégager des marges de manœuvre financières.

Diverses recommandations des CRTC vont en ce sens :

        • mettre à profit les marges de manœuvre existantes, notamment en matière de maîtrise des dépenses de personnel, pour améliorer lefficience de la gestion des communes et conforter leur capacité dautofinancement ;
        • prévoir un  bilan  rétrospectif des recrutements,  un  plan  de  mobilité  des agents et  un  plan prévisionnel de départs à la retraite ;
        • utiliser la gestion des ressources humaines comme levier de maîtrise de la situation financière ;
        • fixer des objectifs précis d’économies de fonctionnement permettant de baisser les charges et des objectifs précis dautofinancement permettant de limiter le recours à lemprunt ;
        • des actions significatives dordres divers : optimisation de lorganisation des services ; réduction de certaines charges de fonctionnement ; accroissement des recettes dexploitation ;
        • identifier les effets dinertie qui peuvent limiter partiellement les économies effectivement réalisées.