Services de proximité de santé

L’organisation multiforme des services de proximité en matière de santé est caractérisée par une situation alarmante dans de nombreux territoires, avec des personnes malades et âgées qui, pour se soigner, ne trouvent pas de médecins généralistes ou des spécialistes.

Face à cette situation, des solutions se cherchent pour que la mission de service public en matière de santé soit exercée de manière différente.

Une organisation des soins multiforme

L’organisation des services de proximité en matière de santé est multiforme.

1. Structures de santé publique au niveau territorial

Des structures de prévention déploient les directives nationales en santé publique, incluant : services de santé au travail ; médecine scolaire ; vaccination ; protection maternelle et infantile, offrant des soins prénataux et postnataux ; dépistage de maladies non transmissibles (ex. : cancer) et transmissibles (ex. : Sida, hépatites).

Les municipalités assurent la surveillance et la qualité de l’approvisionnement en eau, la gestion de la pollution et des déchets, la protection contre les radiations, et veillent à l’hygiène alimentaire et industrielle.

2. Soins ambulatoires primaires et spécialisés

Les soins ambulatoires sont fournis par des professionnels de santé (médecins, dentistes, auxiliaires médicaux) en cabinets privés, dispensaires, ou lors de consultations hospitalières. Les soins spécialisés sans hospitalisation sont également proposés par des praticiens spécialistes en établissements hospitaliers.

3. Soins hospitaliers

Les établissements de santé, publics ou privés, proposent : Soins généraux et spécialisés ; médecine d’urgence ; actions de prévention et d’éducation ; soins palliatifs ; coordination des soins avec les professionnels de ville ; développement de alternatives à l’hospitalisation ; politiques d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ; contribution à l’enseignement, la formation, et la recherche.

Les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) facilitent la coordination et la complémentarité des établissements pour une meilleure prise en charge des patients.

4. Soins d’urgence

Les services d’aide médicale urgente (SAMU) et les services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) fournissent des soins préhospitaliers. Le numéro 15 permet d’accéder au SAMU gratuitement. Les urgences médicales sont prises en charge de manière coordonnée avec les services de police (17) et de pompiers (18).

5. Soins de longue durée

Les établissements médico-sociaux offrent un soutien aux personnes en situation de précarité ou de dépendance, incluant : évaluations et préventions des risques ; protection et assistance sociale ; soins et accompagnements adaptés ; actions d’intégration et d’insertion.

Les soins résidentiels ou temporaires varient selon les besoins des personnes âgées, depuis les foyers logements jusqu’aux unités de soins de longue durée.

6. Soins à domicile

Des services de soins à domicile et des SPASAD proposent des soins et un accompagnement individualisé, favorisant l’autonomie et la coordination des soins.

7. Pharmacies

Le secteur pharmaceutique est composé de médicaments sur ordonnance, en accès libre, et réservés aux hôpitaux. La distribution est réglementée, assurant la disponibilité et la sécurité des médicaments. Les pharmacies jouissent d’un monopole sur la distribution des médicaments sur ordonnance, et l’encouragement à la délivrance de génériques est soutenu par des incitations financières.Cette révision vise à clarifier l’organisation des soins et à rendre le texte plus accessible.

Une situation alarmante

Beaucoup de territoires se trouvent dans une situation alarmante, avec des personnes malades et âgées qui, pour se soigner, ne trouvent pas de médecins généralistes ou des spécialistes, pédiatres, gynécologues ou ophtalmologistes. 87% du territoire français serait considéré comme un territoire sous-dense par les ARS (zones prioritaires et zones à consolider).

De plus, nombre de spécialistes exercent en secteur 2, c’est-à-dire avec des dépassements d’honoraires.

Ces difficultés sont le résultat d’une politique malthusienne (numerus clausus institué en 1971), libérale (instauration en 1980 d’un secteur à honoraire libre et absence de toute régulation de la liberté du lieu d’installation), de l’absence d’anticipation des évolutions démographiques et sociologiques, de la non prise en compte des conditions de du travail, de l’abandon de la notion de service public…

Que-Choisir, a publié en novembre 2022 une carte interactive dévoilant « l’état déplorable de l’accès géographique et financier aux soins en France » : plus de 15 millions de Français rencontrent des difficultés pour accéder à un médecin généraliste ; 27,5% des enfants de 0 à 10 ans vivent dans un désert pédiatrique ; la moitié des jeunes Français subissent des difficultés à accéder aux soins (zones à accès difficile) ; 8 usagers sur 10 n’ont pas accès à un ophtalmologue respectant le tarif de la Sécurité sociale à moins de 45 minutes de trajet.

Le Gouvernement tente de trouver des solutions pour améliorer l’accès aux soins en proposant des mesures permettant d’augmenter le temps médical (assistants médicaux, délégation ou transfert de tâches médicales à des paramédicaux ), améliorer les conditions de travail (maisons de santé pluri-professionnelles, centres de santé), augmenter le nombre de futurs professionnels à former.

Face à cette situation, des solutions se cherchent pour que la mission de service public en matière de santé soit exercée de manière différente :

  • créer des services de santé de proximité sur tout le territoire, constituant une première ligne de soins de santé primaire, répondant aux besoins de prévention et de soins de la population et permettant d’éviter les recours inappropriés à l’hôpital ;
  • organiser des consultations avancées dans les services de santé de proximité des zones sous-denses ou de déserts médicaux ;
  • développer le partage de tâches en s’appuyant sur les infirmières de pratiques avancées pour des soins définis (tels que, par exemple, l’éducation thérapeutique des patients, le suivi des patients chroniques stabilisés, les renouvellements d’ordonnance, les vaccinations, la coordination des soins) ;
  • la coordination entre soins de ville et établissements sanitaires et médico-sociaux mérite d’être améliorée.

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