Le statut accordé aux élus locaux est destiné à garantir le bon exercice de leur mandat :
Le statut accordé aux élus locaux garantit le bon exercice de leur mandat. Il porte sur divers domaines que nous évoquerons succinctement. Ils sont accompagnés de mécanismes de protection (cf. page 1 de la sous-thématique 3.3). Ils sont la contrepartie de devoirs déontologiques (cf. page 1 de la sous-thématique 3.4).
Droits statutaires reconnus aux élus locaux
Les élus locaux disposent de droits dans l’exercice de leurs fonctions pouvant être qualifiés de statutaires :
En outre, les élus locaux disposent de plusieurs autres garanties mentionnées ci-après qui visent à favoriser l’égal accès aux fonctions électives locales.
Mesures permettant à l’élu local de concilier son mandat avec l’exercice d’une activité professionnelle
Un certain nombre de droits sont accordés aux membres des assemblées locales dans le but de permettre aux élus locaux qui exercent une activité professionnelle de pouvoir se libérer pendant une part de leur temps professionnel pour exercer leur responsabilité au service de la collectivité au sein de laquelle ils sont élus.
Ces droits prennent, en pratique, la forme d’autorisations d’absence et de crédits d’heures pour l’exercice du mandat ainsi que, dans certains cas, d’une allocation financière de fin de mandat ou d’un droit à la cessation temporaire d’activité professionnelle pour l’exercice du mandat, des possibilités de valorisation des acquis de l’expérience (VAE) ou de bilan de compétences.
Ils sont accompagnés d’un dispositif de formation prévu pour les élus locaux :
Droits de l’opposition
Afin de garantir l’expression du pluralisme et de permettre au public de connaître les différents points de vue des élus locaux sur les affaires communales, intercommunales, départementales ou régionales, le législateur a reconnu un certain nombre de droits aux élus de l’opposition au sein d’une assemblée territoriale.
Ces droits de l’opposition s’exercent de manière proportionnée à la taille de la collectivité :
Dans les régions, départements, intercommunalités et communes de 3 500 habitants et plus qui diffusent, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil, un espace est réservé à l’expression des conseillers de l’opposition, dans les conditions fixées par le règlement intérieur.