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  • Unité écologique fonctionnelle formée par le biotope et la biocénose, en constante interaction. C’est un ensemble complexe, cohérent et constant où vivent en synergie des animaux et des végétaux qui interagissent entre eux.  La Terre compte un nombre impressionnant d’écosystèmes différents, dont les caractéristiques dépendent de leur localisation géographique, des conditions climatiques et de l’exposition de ces milieux aux activités de l’Homme.  La forêt amazonienne compte parmi les écosystèmes les plus riches et les plus complexes de la planète. Le milieu marin héberge également différents types d’écosystèmes. La stabilité d’un écosystème dépend de la conservation des éléments qui le constituent. Equivalent étranger : ecosystem (en)
  • Prélèvement fiscal opéré sur un bien, un service ou une activité en raison des dommages qu’ils sont susceptibles d’occasionner à l’environnement. Equivalent étranger : ecological tax, ecotax, environmental tax, green tax, greentax (en)
  • Techniques de l’information et de la communication dont la conception ou l’emploi permettent de réduire les effets négatifs des activités humaines sur l’environnement. La réduction des effets négatifs des activités humaines sur l’environnement tient à la diminution de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre qui résulte du recours aux écotechniques, ou à la conception même de ces techniques, qui s’attache à diminuer les agressions qu’elles pourraient faire subir à l’environnement au cours de leur cycle de vie. Equivalent étranger : green information technology, green IT (en)
  • Toute technique ou technologie dont le fonctionnement est pensé de manière à réduire au strict minimum les effets négatifs sur l’environnement.  Cette faible empreinte écologique se manifeste de plusieurs manières, soit par une réduction des émissions de particules polluantes, soit par le traitement des déchets et résidus de production avant leur rejet dans la nature, soit par l’adoption d’un processus de recyclage tout au long du cycle de production.  Une éco-technologie fait souvent appel à des modèles de production peu énergivores – ou s’appuyant sur des énergies propres et renouvelables - et qui consomment moins de ressources naturelles que les procédés traditionnels.
  • Branche de la toxicologie qui étudie les effets directs et indirects des polluants sur l’environnement. L’écotoxicologie étudie notamment le transfert des polluants dans les biotopes et les biocénoses, ainsi que leurs transformations et leurs effets sur les organismes vivants et sur les processus écologiques fondamentaux. Equivalent étranger : ecotoxicology (en)
  • Ensemble des caractères distinctifs d’une population géographiquement localisée d’une même espèce animale ou végétale, qui résultent de la sélection naturelle liée aux facteurs du milieu. Ce terme est utilisé en biologie pour désigner une variété distincte d’une même espèce animale ou végétale, dont les caractéristiques sont définies par son milieu de vie.  Ces différences phénotypiques se voient à travers la physiologie, la morphologie ou l’anatomie. Elles sont héréditaires, même si à l’origine, elles proviennent d’une transformation liée à un écosystème particulier, des conditions climatiques ou un régime alimentaire différent.  L’écotype est à différencier de l’accommodat, qui correspond à une modification morphologique et biologique non héréditaire.  L’écotype est aussi employé en architecture et en anthropologie, pour désigner l’adaptation d’un bâtiment ou d’un paysage à son environnement naturel. Equivalent étranger : ecotype (en)
  • Résultat et trace d’un enregistrement comptable. Tout enregistrement comptable (y compris rectification et régularisation) précise l’origine, le contenu et l’imputation de chaque information, ainsi que les références de la pièce justificative qui l’appuie. Chaque écriture mentionne donc : - l’exercice comptable ; - la date de la journée comptable ; - l’imputation comptable : le numéro et / ou l’intitulé du compte débité + le numéro et / ou l’intitulé du compte crédité ; - le libellé de l’opération (qui comprend s’il y a lieu, le nom du tiers concerné et d’autres éléments de nature administrative tels que son adresse, son identité bancaire, etc.) ; - la référence de la pièce justificative de l’opération ; - le montant de l’opération. Chaque écriture s’appuie sur une pièce justificative datée, établie sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution en clair de son contenu pendant les délais requis. En milieu informatisé, cette écriture mentionne aussi : - un numéro séquentiel continu ; - l’identification de l’utilisateur à l’origine de l’enregistrement.
  • Processus d’enseignement et d’apprentissage caractérisé par la séparation temporelle ou géographique de l’éducateur et de l’apprenant pour la plupart des interactions d’éducation, en utilisant la technologie pour dispenser les contenus d’apprentissage tout en gardant la possibilité d’interactions présentielles entre l’apprenant et l’éducateur ou entre les apprenants et en mettant à profit une communication pédagogique à double sens. La distance, dans ce contexte, fait référence à la distance entre les interactions, et non à une distance physique. Il s’agit d’une construction conceptuelle dotée de deux dimensions clés : la structure et le dialogue. On considère que les programmes présentant plus de structure et moins de dialogue se caractérisent par une distance plus grande.
  • Évaluation scientifique des effets d’un apprentissage. L’édumétrie s’appuie notamment sur les procédures et les techniques de la psychométrie. Voir aussi: psychométrie. Équivalent étranger : edumetrics.
  • Changement escompté ou non, attribuable directement ou indirectement à une action. Termes connexes : résultats, réalisation.
  • L’ « effet Bilbao » ou « effet Guggenheim » désigne la façon dont un équipement culturel majeur peut infléchir la trajectoire d’une ville et lui permettre de sortir d’une spirale du déclin par la culture et le tourisme. Le musée Guggenheim est à l’origine un musée d’art moderne new-yorkais construit en 1959, connu pour la richesse de ses collections et dépassant le million de visiteurs annuels. Avant Bilbao, la fondation Guggenheim avait déjà une succursale européenne à Venise. Dans sa version basque, il est une œuvre architecturale monumentale signée par Frank Gehry et inaugurée en 1998. Comme son homologue nord-américain, il dépasse le million de visites annuelles, dont deux tiers d’étrangers. Fer de lance d’une politique systémique de revitalisation urbaine beaucoup plus vaste, le musée a contribué à la reconversion de la ville, fortement touchée par la désindustrialisation, vers une économie du tourisme et des loisirs, dans le contexte très particulier (et difficilement reproductible ailleurs) du Pays basque espagnol. En raison de son indéniable succès, l’exemple du musée Guggenheim de Bilbao a été très souvent imité par la suite, dans le but de provoquer un « effet Bilbao », avec des résultats très inégaux. Il s’agit, à chaque fois, de faire appel à un « starchitecte » (un grand nom de l’architecture) pour signer un grand projet culturel dans un contexte de reconversion urbaine. En Espagne, le Centre culturel international d’Avilés (Oscar Niemeyer, 2011) ou la Cité de la culture de Saint-Jacques-de-Compostelle (Peter Eisenman, 2011), sont des échecs relatifs ou complets, tandis que l’expérience du Centre Pompidou (Daniel Buren) à Malaga, pensée comme éphémère, a été prolongée. Hors d’Espagne, on peut citer le Musée de Demain à Rio de Janeiro (Santiago Calatrava Valls, 2015) ou le Centre Pompidou West Bund Museum dans un ancien district industriel de Shanghai (David Chipperfield, 2019). En France, les tentatives de provoquer un « effet Bilbao », aussi désiré que difficile à atteindre sont nombreuses : centre Pompidou-Metz (Shigeru Ban, Jean de Gastines, Philip Gumuchdjian, 2010), Louvre-Lens (Kazuyo Sejima, 2012), Mucem à Marseille (Rudy Ricciotti, 2013), musée des Confluences à Lyon (Coop Himmelb(l)au, 2018), tour Luma à Arles (Frank Gehry, 2021)… Il est intéressant de noter que, mis à part le cas d’Arles qui est du même architecte, plusieurs de ces musées peinent à se démarquer visuellement du modèle original. Dans certains cas, c’est la reconversion d’un bâtiment emblématique du passé industriel ou portuaire de la ville qui remplace la signature d’un « starchitecte », comme pour la Tate Liverpool sur les docks de la ville, ou du KANAL-centre Pompidou dans un ancien garage Citroën à Bruxelles. La recherche d’un effet Bilbao s’inscrit dans plusieurs phénomènes contemporains majeurs qui fonctionnent ensemble : la reconquête des fronts d’eau (waterfronts) dans un très grand nombre de villes littorales ou fluviales ; la mise en concurrence des villes dans une course à l’attractivité, appuyée par les discours du marketing urbain ; « festivalisation » ou « événementialisation » des politiques urbaines avec le recours aux biennales, aux labels tournants (capitale de la culture) et aux festivals, le tout résumé par la recherche d’une skyline à la fois identifiable et comparable aux autres. L’ensemble de ces tendances fonctionnent à toutes les échelles : qu’il s’agisse des villes mondiales ou des métropoles régionales (en France par exemple) voire, en taille réduite, dans les villes petites et moyennes. La recherche de l’effet Bilbao repose sur un mythe, ou plutôt sur un malentendu originel que la science géographique a depuis longtemps réfuté : la croyance en des lois de l’espace permettant la reproductibilité des modèles spatiaux, sans tenir compte du contexte local, historique et géographique (voir spatialisme). Or c’est seulement dans les cas où le contexte local de la situation reproduite est comparable avec la(...)
  • Effet néfaste qu’une politique publique peut induire qui n’était pas prévu par ses concepteurs et peut même conduire à une situation inverse à celle souhaitée
  • Biais amenant l'individu à mieux retenir et remarquer les infos qui le concernent , qui se rapportent à lui-même.
  • Effet de traits importants qui servent à structurer l'impression et qui influent sur le sens retenu pour les autres traits décrivant la personne.
  • Tendance à tirer des conclusions sur une personne sur la base d'une seule de ses caractéristiques ou qualités.
  • Tendance naturelle à modifier notre jugement ou notre comportement en fonction de la façon dont l'information nous est présentée.
  • Tendance à accorder plus d'importance aux premières informations reçues dans la formation d'une impression.
  • Phénomène d’échauffement de la surface de la Terre et des couches basses de l’atmosphère, dû au fait que certains gaz de l’atmosphère absorbent et renvoient une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre, ce dernier compensant le rayonnement solaire qu’elle absorbe elle-même. → 1. Les gaz qui provoquent ce phénomène, tels que la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone ou le méthane, sont appelés « gaz à effet de serre ». 2. Un effet de serre existe également sur des planètes telles que Vénus et Mars. 3. L’expression « effet de serre » est employée usuellement dans le sens d’« effet de serre anthropique », qui désigne le réchauffement global du climat attribué à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre, résultant de l’accroissement de leurs émissions dues aux activités humaines. Équivalent étranger : greenhouse effect (en)
  • Tendance d'un individu à surestimer l'attention que les autres lui accordent.
  • Les effets structurants liés à l’implantation de nouvelles infrastructures de transport sont les modifications (économiques, sociales, paysagères, etc.) engendrées par ces infrastructures. Ces effets sont les plus visibles quand on ouvre un axe là où il n'en existait aucun.
  • Critère d’évaluation qui permet d’apprécier dans quelle mesure les résultats attendus ont été effectivement atteints. Ce terme est également utilisé comme système de mesure globale (ou comme jugement) du mérite et de la valeur d’une activité ; mesure selon laquelle une inter- vention a atteint, ou est en train d’atteindre, ses principaux objectifs pertinents, de façon efficiente et durable, et avec un impact positif en terme de développement institutionnel. Terme connexe : effectivité.
  • L’efficacité énergétique désigne le rapport entre la quantité d’énergie produite par un système et la quantité d’énergie consommée pour en assurer le fonctionnement optimal.  L’efficacité est plus élevée lorsque le système consomme moins d’énergie et lorsque les pertes sont maîtrisées.  En bâtiment, l’efficacité énergétique est une priorité absolue : le parc immobilier représente plus de 40 % de la consommation en énergie.  L’optimisation de l’efficacité énergétique d’un bâtiment se fait soit de manière active, par l’usage de régulateurs et de systèmes intelligents permettant de gérer l’alimentation en électricité en fonction des besoins réels, soit de façon passive, par l’amélioration de l’isolation et l’utilisation d’équipements moins énergivores.
  • Critère d’évaluation qui permet d’apprécier dans quelle mesure les résultats sont obtenus à des coûts « raisonnables ».
  • Terme qui désigne le plus souvent les eaux usées, qu’elles soient d’origine domestique ou urbaine. Dans un sens large, ce mot englobe les fluides résiduels issus des industries, agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique, métallurgique, pétrochimique, aéronautique et automobile, soit l’ensemble des secteurs industriels.  Le terme eaux résiduaires industrielles ou ERI est employé pour qualifier ces effluents de nature et de composition très variées, entre les polluants organiques, les huiles, les acides minéraux, les matières flottantes et les hydrocarbures.  Cette spécificité oblige chaque industriel à adopter des procédés d’épuration et de traitement chimique qui lui sont propres, dans le respect des règles et normes environnementales.
  • Afin de garantir le respect du principe d'égalité de traitement à l'égard des travailleurs handicapés, les employeurs publics prennent, en fonction des besoins dans une situation concrète, les mesures appropriées pour permettre aux travailleurs handicapés d'accéder à un emploi ou de conserver un emploi correspondant à leur qualification, de développer un parcours professionnel et d'accéder à des fonctions de niveau supérieur ainsi que de bénéficier d'une formation adaptée à leurs besoins tout au long de leur vie professionnelle, sous réserve que les charges consécutives à la mise en œuvre de ces mesures ne soient pas disproportionnées, notamment compte tenu des aides qui peuvent compenser en tout ou partie les dépenses supportées à ce titre par l'employeur. Ces mesures incluent notamment l'aménagement de tous les outils numériques concourant à l'accomplissement de la mission des agents, notamment les logiciels métiers et de bureautique ainsi que les appareils mobiles. Tout agent a le droit de consulter un référent handicap, chargé de l'accompagner tout au long de sa carrière et de coordonner les actions menées par son employeur en matière d'accueil, d'insertion et de maintien dans l'emploi des personnes handicapées. L'employeur veille à ce que le référent handicap dispose, sur son temps de travail, des disponibilités nécessaires à l'exercice de ses fonctions. La fonction de référent handicap peut être mutualisée entre plusieurs employeurs publics.