CapitalisationProcessus d’identification, analyse et modélisation des savoirs acquis lors d’une expérience d’action publique afin que d’autres acteurs se les approprient, les utilisent et les adaptent, ou évitent de reproduire les mêmes erreurs .
Si la méthodologie d’une « évaluation » cherche à mesurer, de manière objective, la qualité et les performances d’un programme dans sa globalité selon des critères bien définis, la méthodologie d’une « capitalisation », quant à elle, se concentre de manière plus approfondie sur certains aspects d’un projet, et analyse les mécanismes grâce auxquelles le changement s’est produit, afin de dégager des principes généraux pouvant être réutilisables dans d’autres contextes, de manière à améliorer la qualité et l’efficacité de programmes d’action.
Dans une étude de capitalisation, il convient d’aller au-delà de la description de ce qui a été réalisé pour envisager « comment » cela a été réalisé.
Notons enfin que la démarche de « capitalisation » peut porter sur des dimensions de natures différentes :
capitalisation des pratiques (« ce que nous avons fait ») : quelles actions, quelles pratiques et quels modèles peuvent être transmis et transposés ?
capitalisation des expériences (« ce que nous avons vécu ») : quels acteurs, quel vécu, quelles expériences servent à renforcer des capacités ?
capitalisation des compétences (« ce que nous savons faire ») : quels savoir-faire et quels comportements peuvent se traduire en référentiel de formation ?
Captage et stockage du CO2 (CSC)Processus consistant à recueillir le dioxyde de carbone (CO2) produit dans des usines ou des centrales électriques et à le transporter dans un lieu de stockage afin d’en empêcher la diffusion dans l’atmosphère.
Équivalent étranger : CO2 capture and sequestration (CCS), CO2 capture and storage (CCS) (en)
Capteur solaireDispositif qui reçoit le rayonnement solaire et en transforme l’énergie en chaleur qu’il transmet par l’intermédiaire d’un fluide caloporteur.
Équivalent étranger : solar collector (en)
Carrefour à sens giratoireIntersection aménagée de façon à ce que tous les véhiculent tournent autour d’un rond central. Dans le code de la route, il désigne un aménagement différent du rond-point, qui n’a pas de panneau et dans lequel les véhicules qui s’engagent sont prioritaires. Dans le langage courant, en pratique, les intersections à sens giratoire sont presque toujours appelées « ronds-points ».
Depuis leur essor dans les années 1970, les ronds-points sont devenus l’un des éléments majeurs de l’aménagement routier, tout particulièrement en France. Diffusés à partir de l’Ouest du pays, où ils sont aujourd’hui très nombreux, ils ont été implantés partout ou presque. Leur comptage fait débat : le chiffre de 50 000 est fréquemment avancé ; le code de la route, lui évoque 300 000 ronds-points et carrefours à sens giratoire (Bourgeat et Bras, 2023). L’engouement des services de voirie municipaux et départementaux pour cet équipement s’explique par son efficacité à la fois en situation de circulation dense et dans les intersections très peu fréquentées. Le rond-point nécessite moins de maintenance qu’un feu de signalisation, et il est moins accidentogène qu’une priorité à droite.
Le rond-point a fait l’objet de critiques nombreuses, en France notamment, à la mesure de l’inflation giratoire à l’œuvre dans ce pays. L’argument le plus fréquent est financier, dénonçant une dépense publique excessive pour cet élément d'aménagement. Un autre motif récurrent est paysager : les choix esthétiques sont par nature subjectifs, d’autant que les registres visuels convoqués peuvent être jugés « kitsch ». Cet argument se combine avec un autre argument paysager, dans la mesure où les ronds-points sont associés à des formes d’urbanisme qui lui sont contemporaines : le lotissement pavillonnaire et la zone d’activité (dite « urbanisme en boîtes à chaussures »), dont le rond-point serait devenu le symbole. Au-delà des aspects paysagers, c’est aussi un urbanisme du tout-voiture qui est remis en question : les ronds-points sont pensés pour l’automobile, et leur traversée peut être désagréable voire dangereuse pour les autres usagers (piétons, cyclistes). Les organisateurs du Tour de France déplorent d’ailleurs la difficulté croissante à établir un parcours limitant les passages de carrefours giratoires.
En France, à partir de 2018, le mouvement des Gilets jaunes a érigé, pour certains observateurs, les ronds-points comme hauts-lieux des revendications rurales et périurbaines face à un pouvoir central jugé par eux lointain ou méprisant. Très accessibles par nature, les ronds-points d’entrée de ville permettent d’être vus par le plus grand nombre d’automobilistes possible (donc par la majeure partie de la population, dans une société fortement motorisée). L’îlot central, qui est un terrain municipal ou départemental, plus facile à occuper longtemps qu’un terrain privé, est alors devenu un micro-territoire de revendication à la fois locale et nationale, approprié par des structures informelles (cabanes, guinguettes).
CarrièreEnsemble des possibilités d'évolution professionnelle (concours, avancement d'échelons, de grade, promotion interne, mobilité).
Carrière souterraineCavités creusées dans le sous-sol pour permettre l'extraction de matériaux de construction (calcaire, craie, argiles, etc.). Différentes techniques d'extraction ont été utilisées qui ont entraîné des cavités de taille et de géométrie diverses (exploitation en chambres et piliers par exemple). Après l'arrêt de l'exploitation, ces cavités souterraines n'ont pas été remblayées pour des raisons de coût. La dégradation de ces cavités par affaissement ou effondrement, peut causer de graves dommages
Carte-éclairSupport pédagogique imprimé ou numérique, se présentant sous forme de fiche, qui permet l’acquisition de connaissances et de compétences et sa vérification rapide. On utilise également des cartes-éclairs dans certains jeux éducatifs.
Équivalent étranger: flash card, flashcard.
Carte heuristiqueReprésentation graphique d’informations, de connaissances et d’idées, qui sont organisées en arborescences autour d’un thème central afin de rendre intelligibles leurs relations.
On trouve aussi le terme «carte mentale».
Équivalent étranger : mind map.
Cartographie des risquesReprésentation simplifiée et schématisée des principaux risques potentiels identifiés par les collectivités dans le cadre d’un diagnostic des risques.
Cet outil d’analyse et de communication graphique qui aide à recueillir les vulnérabilités et à évaluer la pertinence des actions à mettre en place pour les traiter. Le placement des risques sur cette synthèse se fait selon deux axes :
• un axe horizontal qui correspond à l’impact en cas de survenance du risque (gravité),
• un axe vertical correspondant à la vraisemblance de survenance du risque.
CatalogueDescriptif des actions de formation établi par un dispensateur de formation. Les objectifs, contenus et moyens de ces actions sont définis à l'avance.
Catastrophe naturellePhénomène ou conjonction de phénomènes dont les effets sont particulièrement dommageables. Cette définition est différente de celle de l'article 1er de la loi n°82-600 du 13 juillet 1982 relative à l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, qui indique: «sont considérés comme effets des catastrophes naturelles [...] les dommages matériels directs ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises ». La catastrophe est ainsi indépendante du niveau des dommages causés. La notion «d'intensité anormale» et le caractère «naturel» d'un phénomène relèvent d'une décision interministérielle qui déclare «l'état de catastrophe naturelle»
CatastrophismeEnsemble de comportements qui procèdent de la conviction que la survenue de catastrophes, d’origine naturelle ou anthropique, est probable et qu’il convient de prendre des mesures pour les éviter ou, à défaut, pour s’y préparer.
Équivalent étranger : catastrophism (en)
Catégorie hiérarchiqueIl existe trois catégories hiérarchiques dans la FPT :
1. A (fonctions d'encadrement, de conception, d'enseignement (niveau minimum BAC + 3),
2. B (fonctions d'encadrement intermédiaire et d'application (niveau minimum baccalauréat),
3. C (fonctions d'exécution).
Cavalier budgétaireDisposition législative qui n'a pas sa place dans le cadre d'une loi de finances. Les cavaliers budgétaires sont proscrits afin d'éviter un "gonflement" des projets de loi de finances et un allongement inconsidéré des débats budgétaires.
Cellule de recueil, de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes (CRIP)Instance qui dépend du conseil départemental et est chargée du traitement et de l’évaluation des informations préoccupantes (IP) concernant les enfants en danger ou en risque de danger
Cellule photovoltaïqueLa cellule photovoltaïque est un composant électronique généralement bi-couche. La première, située à l’avant, est constituée de fines plaques de silicium, ou d’un autre semi-conducteur, composées d'atomes de phosphore.
La seconde couche, non-exposée au soleil, est du silicium associé à des atomes de bore. Au contact de la lumière solaire, le semi-conducteur de la face avant libère des électrons, lesquels vont être attirés par la couche inférieure qui fait office de borne positive grâce au champ électrique entre ces deux zones.
Une cellule isolée produit une électricité de faible puissance, d’où l’association de nombreuses cellules dans un même panneau ou module.
Centrale à biomasseInstallation qui produit de l’énergie thermique et électrique par com- bustion de biomasse ou de biogaz.
Équivalent étranger : biomass power plant (en)
Centrale marémotriceUne centrale marémotrice produit de l’énergie électrique à partir du marnage ou des courants de marée.
Son fonctionnement repose essentiellement sur la transformation de l’énergie cinétique des marées grâce à un barrage séparant deux bassins d’eau de mer situés à des niveaux différents.
Ce type d’infrastructure est construit dans un estuaire ou dans un bras de mer où le marnage est très fort. Un site marémoteur ne peut fonctionner correctement si le marnage est inférieur à 5 mètres et si la profondeur lors des basses mers ne dépasse pas 10 mètres.
La France exploite une centrale de ce type dans l’estuaire de la Rance, en Bretagne.
Centrale solaireUne centrale solaire est un site de production d’électricité qui exploite l’énergie du soleil. Elle peut être thermodynamique (thermique) ou photovoltaïque. Dans le premier cas, l’installation transforme en premier lieu la lumière solaire en chaleur, avec un ensemble de réflecteurs et de concentrateurs chargés de chauffer un liquide spécial jusqu’à évaporation. Les vapeurs ainsi produites font tourner un turbo-alternateur.
L’Espagne et les États-Unis sont les plus grands utilisateurs mondiaux d’électricité thermodynamique.
La version photovoltaïque est constituée d’un parc de panneaux photoélectriques qui convertissent directement l’énergie du soleil en énergie électrique.
Fin 2019, l’Europe produit 131,9 GW d’électricité photovoltaïque, soit plus que la production issue des centrales nucléaires.
Centre communal d’action sociale (CCAS)Etablissement public communal intervenant principale- ment dans les domaines de l’aide sociale (instruction et orientation des bénéficiaires), de l’action sociale facultative et de l’animation des activités sociales
Centre de gestion (CDG)Etablissement public départemental (à l'exception de la région parisienne qui dispose de deux Centres interdépartementaux de gestion (CIG), ceux de la Petite et de la Grande couronne) qui exercent certaines missions statutaires pour les employeurs d’agents de la fonction publique territoriale.
L’adhésion au CDG est obligatoire pour les collectivités territoriales qui emploient moins de 350 fonctionnaires titulaires ou stagiaires à temps complet. Les autres peuvent s'affilier à titre volontaire.
Ces centres ont des missions de gestion (carrières, effectifs, organismes paritaires). Ils constituent et tiennent à jour un dossier individuel par fonctionnaire. Ils organisent les concours et examens professionnels, de catégories C, B, ainsi que les concours de catégorie A à l'exception des concours de catégorie A+ organisés par le CNFPT. Les centres de gestion gèrent la bourse de l'emploi, la prise en charge de certains fonctionnaires privés d'emploi pour ces mêmes catégories. Ils assument également des missions facultatives.
Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA)Etablissement public tourné vers l'appui aux politiques publiques, placé sous la double tutelle du ministère de la transition écologique et solidaire et du ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales
Centre d'hébergement et de réinsertion socialeCes centres accueillent les personnes ou familles connaissant de graves difficultés (économiques, familiales, de logement, de santé ou d'insertion) pour les aider à accéder ou à retrouver leur autonomie personnelle et sociale. Ces centres exercent leurs activités avec le concours de travailleurs sociaux et d'équipes pluridisciplinaires et dans le cadre d'une organisation territoriale coordonnée.
Centre intercommunal d’action sociale (CIAS)Etablissement public intercommunal dont les missions et le fonctionnement sont les mêmes que les CCAS, mais sur le territoire communautaire
Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT)Outre la formation des agents territoriaux, le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) a la charge du reclassement professionnel de catégories d'agents momentanément privés d'emploi (A+). Il organise aussi des concours et examens professionnels (catégorie A+).