Aide sociale à l’hébergement (ASH)Aide financière qui sert à acquitter tout ou partie du tarif « hébergement » des établissements pour les personnes handicapées ou les personnes âgées à faibles ressources Elle peut également servir à rémunérer des accueillants familiaux et est cumulable avec l’APA
Aire métropolitaineL'expression "aire métropolitaine" fut introduite en France en 1966, avec la création des OREAM (Organisations d'études d’aménagement des aires métropolitaines).
Les aires métropolitaines sont au nombre de 12 : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble et Montpellier. Ce sont les plus grandes des 354 aires urbaines qui structurent le territoire. Elles accueillent chacune plus de 500 000 habitants et 20 000 cadres des fonctions métropolitaines.
La distinction entre les 12 aires métropolitaines et les 29 grandes aires urbaines est mise en évidence grâce à la rupture de la courbe représentant la loi rang-taille qui met en relation la taille de la ville et son rang dans la hiérarchie urbaine.
Les aires métropolitaines concentrent les fonctions métropolitaines supérieures liées à la conception-recherche, aux prestations intellectuelles, à la gestion, mais aussi aux éléments de rayonnement international comme le commerce inter-entreprises ou la culture et les loisirs.
Aire urbaineEn France, les aires urbaines étaient, de 1996 à 2020, une catégorie statistique de l'INSEE qui recouvrait les agglomérations urbaines et leur couronne périurbaine, cette dernière étant définie par les mobilités domicile-travail. Le découpage du territoire en aires urbaines par l'INSEE avait le relais, en 1996, des zones de peuplement industriel et urbain (ZPIU) en vigueur depuis 1954. La définition de 1996 avait évolué en 2011.
Les aires urbaines ont été remplacées en 2020 par les aires d'attraction des villes, avec d'importants changement dans la façon de définir les couronnes périurbaines.
Aires d'attraction des villesLe zonage en aires d’attraction des villes, utilisé par l’INSEE depuis 2020, est un découpage spatial sur critières statistiques, déterminé par l’étendue de l’influence d’un pôle urbain sur les communes environnantes. Il remplace le zonage en aires urbaines (ZAU), utilisé depuis 1996 et mis à jour en 2010, en ajustant les critères permettant de déterminer la polarisation exercée par une ville : en effet, l’INSEE considère avec ce nouveau zonage que les mobilités pendulaires de 15 % des actifs permettent de déterminer une polarisation. Contrairement au calcul du ZAU, celui-ci n’est pas itératif : une commune qui est polarisée par une commune elle-même polarisée par un pôle urbain n’est pas considérée comme appartenant à son aire d’attraction.
Le pôle urbain n'est plus défini par un seuil de population et d'emplois, mais par un seuil de densité : ce faisant, l'INSEE s'aligne sur la méthodologie des grilles de densité appliquées par Eurostat. Un seuil d'emplois minimum est cependant maintenu pour éviter qu'une commune résidentielle fournissant peu d'emplois soit considérée comme un pôle.
Ce zonage propose quatre catégories d’aires d’attraction des villes en fonction du nombre d’habitants du pôle urbain, les plus petites aires d’attraction étant composées de pôles de moins de 50 000 habitants et de leurs couronnes. Le zonage a été construit par le haut, de manière à ce que la plus grande catégorie d'aires d'attraction corresponde avec la catégorie « cities » des zonages internationaux. D’après ce nouveau découpage, 51 % de la population habite dans des pôles urbains et 43 % dans leurs aires d’attraction, et une personne sur cinq vit dans l’aire d’attraction de Paris.
Si le zonage en aire d’attraction des villes reste fondé sur une approche fonctionnelle du territoire qui repose sur l’identification de pôles urbains et sur la délimitation de leurs aires d’influence en s’appuyant sur les mobilités pendulaires de la population des communes environnantes, cette actualisation du zonage du territoire national par l’INSEE permet de mettre en lumière le dynamisme contrasté des aires d’attraction des villes. Il permet par ailleurs de faire apparaitre l’influence des grandes villes étrangères frontalières en France, dont sept comptent une aire d’attraction sur le territoire métropolitain.
Ce zonage a été critiqué, y compris par ceux qui en louent les améliorations notables par rapport au précédent (Cailly et al., 2020), pour laisser de côté les espaces ruraux, soit ignorés (les 6 % vivant hors du zonage), soit analysés uniquement dans une dépendance à l’urbain (les 43 % de l’aire d’attraction).
Aléa (risque)Evenement menaçant ou probabilité d'occurrence dans une région et au cours d'une période données d'un phénomène pouvant engendrer des dommages
Allocation aux adultes handicapés (AAH)Aide financière qui permet d’assurer un revenu minimum aux personnes handicapées Cette aide est attribuée sous réserve de respecter quatre critères, relatifs à l’incapacité, à l’âge, à la nationalité et au niveau de ressources
Allocation de logement familiale (ALF)Aide financière destinée à réduire le montant du loyer Elle est versée en raison de la situation familiale (bénéficiaire de prestations familiales, personnes à charge...) et sous condition de ressources
Allocation de logement sociale (ALS)Aide financière destinée à réduire le montant du loyer ou d’une redevance, pour les personnes non éligibles à une autre aide au logement (aide personnalisée au logement [APL] ou allocation de logement familiale [ALF]), sous condition de ressources
Allocation de logement temporaire (ALT)Allocation versée par la Caisse d'allocations familiales aux associations à but non lucratif dont l'un des objets est l'insertion par le logement des personnes défavorisées, après signature d'une convention avec l'Etat.
Allocation de parent isolé (API)Minimum social à destination des personnes qui assument seules la charge d’un ou de plusieurs enfants. Depuis 2009, elle est intégrée au dispositif du RSA, dans sa partie majorée
Allocation de rentrée scolaire (ARS)Aide financière, versée sous condition de ressources, aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans Elle permet d’aider les familles à financer les dépenses liées à la rentrée scolaire
Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)Prestation qui permet aux personnes âgées de 65 ans ou plus (ou ayant atteint l’âge minimum légal de départ à la retraite en cas d’inaptitude au travail), disposant de faibles ressources, d’atteindre un seuil minimal de ressources (le minimum vieillesse). Le minimum vieillesse permet aux personnes âgées d’au moins 65 ans (ou ayant atteint l’âge minimum légal de départ à la retraite en cas d’inaptitude au travail) d’accéder à un seuil minimal de ressources. Deux allocations existent : l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées ASPA). Cette dernière, mise en place en 2007, est destinée aux nouveaux entrants et remplacera, à terme, l’ASV.
Allocation de solidarité spécifique (ASS)Prestation qui garantit des ressources minimales aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits à l’indemnisation, sous certaines conditions de durée d’activité antérieure et de ressources
Allocation de soutien familial (ASF)Aide financière versée par la caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) à la personne qui élève seule son enfant, privée de l’aide de l’autre parent ou si cette aide est en dessous d’un certain seuil
Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH)Aide financière destinée à compenser les dépenses des parents liées à la situation de handi- cap de leur enfant de moins de 20 ans Le montant de base peut, dans certains cas, être majoré par un com- plément relatif aux frais engagés liés au handicap, à la cessation ou à la réduction de l’activité professionnelle de l’un des parents, à l’embauche d’une tierce per- sonne rémunérée Il peut éventuellement être cumulé avec la prestation de compensation du handicap (PCH) ou complété par la majoration pour parent isolé
Allocation journalière de présence parentale (AJPP)Aide financière versée aux parents qui ont à charge un enfant ayant besoin d’une présence soutenue et de soins contraignants à la suite d’une maladie, d’un handicap ou d’un accident d’une particulière gravité Elle peut être versée pour une période de trois ans maximum
Allocation logementC'est une aide versée par la Caisse d'Allocations Familiales aux locataires de logements non conventionnés (et ne pouvant donc bénéficier de l'APL), dont les ressources sont inférieures aux plafonds en vigueur. Cette aide est directement versée au locataire.
Allocation personnalisée d’autonomie (APA)Aide financière qui est accordée à domicile ou en établissement et concerne les personnes évaluées en GIR 1 à 4 Pour les per- sonnes résidant en logement ordinaire ou en résidence autonomie – APA dite « à domicile » –, l’APA est une aide en nature permettant la prise en charge d’une partie des frais issus d’un plan d’aide établi par une équipe médico-sociale du département après évaluation de l’état de la personne bénéficiaire L’APA en établissement sert à couvrir une partie du tarif « dépendance » facturé aux résidents
Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI)Prestation mensuelle accordée à certaines per- sonnes invalides ayant de faibles ressources et ne remplissant pas les conditions d’âge pour percevoir l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA);
Allocation supplémentaire vieillesse (ASV)Allocation vise à allouer davantage d’aide aux personnes les plus dépendantes, à diminuer la participation financière du bénéficiaire, et à offrir plus de répit aux proches aidants. Le minimum vieillesse permet aux personnes âgées d’au moins 65 ans (ou ayant atteint l’âge minimum légal de départ à la retraite en cas d’inaptitude au travail) d’accéder à un seuil minimal de ressources. Deux allocations existent : l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées ASPA). Cette dernière, mise en place en 2007, est destinée aux nouveaux entrants et remplacera, à terme, l’ASV.
Allocations individuelles de solidarité (AIS)Regroupement du revenu de solidarité active (RSA), l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap (PCH)
AllomoneSubstance produite par les individus d’une espèce, qui induit, chez ceux d’une autre espèce, une réaction favorable à l’espèce émettrice. Une allomone peut être, par exemple, une substance répulsive ou toxique pour les insectes phytophages, ou un parfum, émis par une fleur, attirant les insectes pollinisateurs
AllotissementLe Code de la commande publique pose le principe de l’allotissement qui consiste à diviser un marché public en lots susceptibles d’être attribués séparément et de donner lieu pour chaque lot à l’établissement de contrats distincts.
AlphabétisationContinuum d’apprentissage et d’acquisition de compétences qui permet aux citoyens d’apprendre en continu et de participer pleinement à la vie de la communauté, du lieu de travail et de la société en général. Elle inclut l’aptitude à lire et à écrire, à identifier, à comprendre, à interpréter, à créer, à communiquer et à calculer en utilisant des supports imprimés et écrits, ainsi que l’aptitude à résoudre des problèmes dans un environnement de plus en plus technologique et riche en informations. Elle est un moyen essentiel de renforcer les connaissances, les aptitudes et les compétences des gens pour les aider à affronter les défis évolutifs et les complexités de la vie, de la culture, de l’économie et de la société.
Alphabétisation fonctionnelleUne personne est alphabète du point de vue fonctionnel si elle peut se livrer à toutes les activités qui requièrent l’alphabétisme aux fins d’un fonctionnement efficace de son groupe ou de sa communauté et aussi pour lui permettre de continuer d’utiliser la lecture, l’écriture et le calcul pour son propre développement et celui de la communauté.