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l’action publique et la citoyenneté ?

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  • Evaluation scientifiquement rigoureuse visant à identifier les effets strictement attribuables à une intervention au moyen d’un contrefactuel, c’est-à-dire en comparant l’évolution d’une population traitée par rapport la situation qui aurait prévalu en l’absence de toute intervention.
  • 1. Mise en œuvre des méthodes et des procédures permettant d’estimer les conséquences sur l’environnement d’une politique, d’un programme ou d’un plan, d’un projet ou d’une réalisation ; par extension, le rapport qui en rend compte. 2. Avis émis sur l’étude d’impact sur l’environnement, afin d’en vérifier la qualité et d’apprécier comment les incidences négatives sur l’environnement sont effectivement annulées, réduites ou compensées. terme équivalent : évaluation d’incidences sur l’environnement (EIE) Equivalent étranger : environmental impact assessment (EIA) (en)
  • Évaluation qui est conduite avant la mise en œuvre d’une action de développe- ment. Terme connexe : appréciation préalable.
  • Évaluation d’une action de développement une fois celle-ci terminée. Ce type d’évaluation peut être réalisé tout de suite après l’achèvement de l’intervention ou longtemps après. Le but est d’identifier les facteurs de succès ou d’échec, d’apprécier la durabilité des résultats et des impacts, et de tirer des conclusions qui pourront être généralisées à d’autres actions.
  • Évaluation d’une action de développement conduite par des services et/ou des personnes extérieures à l’opérateur ou à l’organisation responsable de la mise en œuvre.
  • Modalité d’évaluation qui a pour fonction d’améliorer l’apprentissage en cours en détectant les difficultés de l’apprenant (diagnostic) afin de lui venir en aide (remédiation), en modifiant la situation d’apprentissage ou le rythme de cette progression, pour apporter (s’il y a lieu) des améliorations ou des correctifs appropriés, l'évaluation formative a une fonction pédagogique. Équivalent étranger : formative assessment, formative evaluation.
  • Évaluation d’une action de développement conduite par des services ou des per- sonnes non liés aux responsables de la conception et de la mise en œuvre de l’action de développement. Remarque : la crédibilité d’une évaluation dépend en partie de l’indépendance avec laquelle elle a été conduite. L’indépendance implique une liberté par rapport aux influences politiques et aux pressions des organisations. Elle est caractérisée par l’accès libre et complet à l’information et par une autonomie totale pour mener des investigations et en rendre compte.
  • Appréciation de la qualité d’un texte, d’un ensemble de travaux ou d’un projet, ou encore d’un enseignant ou d’un chercheur, d’une équipe, d’un laboratoire ou d’une institution, effectuée par des experts, à la fois indépendants et qualifiés dans l’activité en question. Équivalent étranger : peer-review.
  • Méthode d’évaluation selon laquelle les représentants des agences d’aide et des autres parties prenantes (y compris les bénéficiaires) collaborent pour concevoir et conduire une évaluation et en tirer les conclusions.
  • Étude conduite en fin d’action (ou à la fin d’une étape de cette action) pour déter- miner dans quelle mesure les réalisations escomptées ont été atteintes. L’évaluation récapitulative vise à fournir des informations sur la validité du programme. Terme connexe : évaluation d’impact.
  • Évaluation intervenant au terme d’un processus d’apprentissage ou de formation afin de mesurer les acquis de l’élève ou de l’étudiant. une évaluation sommative est sanctionnée par la délivrance d’une attestation est appelée évaluation certificative. Équivalent étranger : summative assessment, summative evaluation.
  • Évaluation d’un certain nombre d’actions de développement, toutes orientées vers une priorité spécifique de déve- loppement, qui s’applique de façon transversale aux pays, aux régions et aux secteurs.
  • Manifestation d'un phénomène dont les conséquences dommageables sont observables et mesurables.
  • Critère de qualité comptable. Correcte évaluation chiffrée des actifs et des passifs enregistrés dans la comptabilité.
  • Appréciation de la performance d’une action, périodiquement ou de façon ad hoc. Le terme « évaluation » est souvent appliqué pour une appréciation plus globale et/ou plus profonde que l’examen. L’examen tend à souligner les aspects opérationnels. Les termes « examen » et « évaluation » sont parfois utilisés comme synonymes.
  • Contrôle exercé a posteriori par les CRTC sur la gestion des ordonnateurs ou des autres responsables publics. L’examen de la gestion porte sur la régularité des actes de gestion, sur l'économie des moyens mis en œuvre et sur l'évaluation des résultats atteints par rapport aux objectifs fixés par l'assemblée délibérante ou par l'organe délibérant. Il ne se prononce pas sur l’opportunité de ces objectifs
  • Procédure de recrutement de la fonction publique qui sont en général composés d'une ou de plusieurs épreuves organisées dans le cadre de la promotion interne, c'est-à-dire en vue d'un changement de grade ou de corps ; ils ne sont ouverts qu'aux fonctionnaires titulaires.
  • Terme générique qui regroupe plusieurs principes tirés de la charte des élus locaux (article L. 1111-1-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) selon lequel “l'élu local exerce ses fonctions avec impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité ». Pour les agents publics, ce terme regroupe les principes suivants : la dignité, l’impartialité, l’intégrité et la probité.
  • Exercice consistant à compléter un document présenté de façon lacunaire. Équivalent étranger : gap-fill exercise.
  • Période comptable au terme de laquelle des états financiers sont établis. L’exercice comptable, pour ce qui concerne un organisme public, correspond à l’année civile.
  • Exercice à trous consistant, pour un lecteur, à compléter un texte inconnu de lui, conçu pour développer ou évaluer les compétences mises en œuvre dans la lecture. Équivalent étranger : cloze deletion test, cloze test, C-test.
  • Critère de qualité comptable. Enregistrements comptables détaillant la totalité des droits et obligations de l’entité. La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture. Ainsi l’exhaustivité implique que tous les droits et obligations de l’entité sont enregistrés, que seuls ces droits et obligations sont enregistrés, en partie double, sans contraction d’aucune sorte entre eux, et imputés à la subdivision adéquate du plan de comptes.
  • L’exode rural désigne dans le langage courant le départ massif de populations rurales à destination des villes, motivé par la recherche d’un travail ou de meilleures conditions de vie. L’expression a été d’abord appliqués aux pays d’Europe et d’Amérique du Nord du début de l’âge industriel jusqu’à la fin des années 1970, pour être aujourd’hui utilisée principalement dans les pays dits « en développement », que ce développement soit d’origine industrielle ou non. Si l’expression reste d’usage commode, on lui préfère aujourd’hui celle de migration rurale, pour plusieurs raisons : Le terme « exode », d’origine biblique, n’est pas neutre et il est même lourdement chargé. Sa connotation est fortement négative (il a ainsi servi à désigner la fuite des civils français devant l’avancée de l’armée allemande lors de la débâcle de 1940). Or l’exode rural a été vécu par une partie des populations rurales comme un espoir, davantage que comme une défaite. Le terme d’exode n’est applicable qu’à des situations où les espaces ruraux ont été significativement vidés de leur population. C’est le cas par exemple dans certaines montagnes sèches des campagnes méditerranéennes. Mais d’autres campagnes ont pu être touchées par un solde migratoire négatif tout au long de l’âge industriel sans se vider pour autant, en raison d’une natalité restée longtemps élevée, par exemple dans l’Ouest de la France. L’expression « migration » réintègre cette forme de migration particulière, celle des ruraux vers les villes, dans le champ des études migratoires, et plus généralement dans celui de la mobilité. Ainsi, comme la plupart des migrations, la migration rurale est une circulation, qui peut comporter des étapes intermédiaires voire des retours. En France, certains migrants ayant quitté la campagne au cours des « Trente glorieuses » sont retournés y vivre à l’âge de la retraite. Au Kenya, Jean-Baptiste Lanne (2017) cite l’exemple de ruraux venus travaillés en ville qui, voyant leurs espoirs déçus, retournent au village. L’expression a inspiré un opposé malheureux, l’exode urbain, très contestable et rarement utilisé, car le phénomène de renouveau démographique des espaces ruraux n’a presque nulle part la même ampleur que celle que le départ des ruraux vers les villes a pu avoir. Si un basculement démographique significatif a pu s’observer dans certaines campagnes, entraînant un regain de population grâce à des soldes migratoire et démographique positifs, cela n’entraîne pas de retournement dans la proportion des urbains et des ruraux dans la population totale. De plus, le jeu d’opposition entre « exode rural » et « exode urbain » masque un phénomène beaucoup plus important aujourd’hui, visible dans les pays post-industriels comme dans les pays émergents, en développement ou les plus pauvres, le dynamisme démographique des espaces périurbains ou pré-urbains.
  • Spécialiste de l’extraction et de l’exploitation d’informations pertinentes à partir de mégadonnées, qu’il organise, traite et interprète à l’aide d’outils statistiques, mathématiques et informatiques. Équivalent étranger : data scientist.
  • Processus de recherche dans un ensemble de données destiné à détecter des corrélations cachées ou des informations nouvelles. Équivalent étranger : data mining, datamining.