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l’action publique et la citoyenneté ?

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  • s

  • Carburant propre et durable qui se substitut aux carburants fossiles de l'aviation notamment le Kérozène.
  • Tendance à attribuer une plus grande influence aux personnes qui sont perceptiblement mises en évidence.
  • Sanction prononcée par la juridiction de jugement à l’encontre du mineur reconnu coupable d’une infraction, prévue par l’article 15-1 de l’ordonnance du 2 février 1945 sur l’enfance délinquante (par exemple, la mesure ou l’activité d’aide ou de réparation à l’égard de la victime ou dans l’intérêt de la collectivité)
  • Caractère d’un espace naturel que l’homme laisse évoluer sans intervenir ; par extension, cet espace lui-même. Equivalent étranger : wilderness (en)
  • Ensemble des connaissances théoriques et pratiques
  • Capacité d’un individu à adopter un comportement adapté à son milieu professionnel. La capacité de management, l’aptitude à la négociation, l’aptitude à l’animation d’équipe, la faculté d’adaptation ou la capacité d’écoute sont des exemples de savoir-être professionnel. Équivalent étran
  • Terme impropre pour qualifier un professionnel car seuls les comportements et attitudes dans une situation donnée doivent être pris en compte. Or, la notion d’« être » est beaucoup plus vaste et dépasse les limités des situations professionnelles. Les comportements et attitudes attendues dans une situation donnée sont des habiletés d’ordre socio-affectif. Ils peuvent se regrouper sous différentes dimensions : personnalité, relation avec le milieu, engagement professionnel. Ils peuvent être considérés comme des compétences professionnelles à acquérir (Grisé et Trottier, 1995). Ils reposent sur des aptitudes : exprimer ses impressions, nommer ses émotions, comparer avec les exigences professionnelles, analyser les conséquences, décider d’une action, évaluer les retombées. voir : savoir comportemental
  • Mise en œuvre d'un savoir et d'une habileté pour une réalisation spécifique.
  • Synonyme : compétence technique. Compétence acquise dans un ou plusieurs domaines de spécialité, précisément évaluable et transmissible, mise en œuvre dans un milieu professionnel. La maîtrise d’un logiciel ou la capacité d’utiliser une machine sont des exemples de savoir-faire professionnel. Équivalent étranger : hard skill.
  • Situations ou conditions dans lesquelles se trouveraient les personnes, les organisations ou les groupes concernés si l’action de développement n’existait pas (cf. situation contrefactuelle)
  • Structure cognitive qui permet d'organiser l'information complexe se rapportant aux personnes ou situations. Les schémas orientent la perception de l'environnement, l'organisation des infos en mémoire et les inférences
  • Outils de planification qui fixent la stratégie, les objectifs et les règles dans différents domaines de l’aménagement du territoire et de protection de l’environnement en Guadeloupe, en Guyane, à la Réunion, à la Martinique et à Mayotte. La loi du 2 août 1984 a en effet transféré aux départements et régions d'outre-mer (DROM) des compétences particulières, notamment dans le domaine de l'aménagement. Ainsi, en vertu de cette loi, les DROM sont compétents pour élaborer et adopter les Schémas d'Aménagement Régionaux (SAR), ceux-ci étant approuvés par décret en Conseil d'Etat. Les SAR ne concernent donc que les territoires d’outre-mer : les régions de France métropolitaine disposent des SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) pour planifier l’aménagement de leurs territoires. Au-delà de ces particularités institutionnelles, les SAR ont pour caractéristique d'être des documents à vocation multiple : Ils contiennent un chapitre valant Schéma de Mise en Valeur de la Mer (SMVM). Ils ont les mêmes effets que les Directives Territoriales d'Aménagement (DTA) instituées par la loi du 4 février 1995. Ils valent schémas d'aménagement et de développement du territoire au sens de la loi précitée. La loi Elan de 2018, entrée en vigueur en 2020, a réaffirmé l’importance des SAR en tant que spécificité propre aux territoires d’outre-mer. Elle y a par ailleurs intégré la planification des infrastructures de transport et d’électricité.
  • Document d'urbanisme et d'aménagement durable du territoire dans lequel les élus définissent l'évolution de l'agglomération et les priorités en matière d'habitat, de commerce, de zones d'activité et de transports. Mis en place depuis le 1er janvier 2002, les SCOT ont été institués par la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (loi SRU) du 13 décembre 2000 et succèdent ainsi aux schémas directeurs (SD) à l'échelle supra-communale. Alors que les SD portaient essentiellement sur la destination des sols, les SCOT prennent également en compte les différentes politiques au niveau de l'agglomération (urbanisme, logement, déplacement). Les Plans de déplacement urbain (PDU), les Programmes locaux de l'habitat (PLH) et les Plans locaux d'urbanisme (PLU) notamment doivent être compatibles avec le SCOT. Par ailleurs, les SCOT sont soumis à enquête publique avant approbation et font l'objet d'un examen périodique. Leur élaboration et leur révision sont simplifiées.  Le périmètre et le contenu des SCOT ont été revus par ordonnance le 17 juin 2020, qui incite notamment à définir un périmètre proche du bassin d’emploi ou de mobilité.
  • Document de planification et un outil d’aménagement du territoire relatifs à la mise en valeur et à la protection du littoral. Prévu à l'article 57 de la loi du 7 janvier 1983, son objectif est ainsi de fixer « les orientations fondamentales de la protection, de l'exploitation et de l'aménagement du littoral ». Sa portée a, par la suite, été complétée par l'article 18 de la loi Littoral, ce dernier intégrant « l'espace terrestre attenant », « nécessaire à la préservation du milieu littoral et du milieu marin. » Leur périmètre d’action est donc étendu, puisqu’ils peuvent porter sur des zones humides comme sur des ports. Le décret du 5 décembre 1986 précise le contenu et l'élaboration du SMVM. Les effets du SMVM sont identiques à ceux des directives territoriales d'aménagement (DTA) c'est-à-dire que les instruments d'urbanisme inférieurs doivent être compatibles avec eux. Ces schémas ont eu du mal à aboutir en métropole : en 2015, seules quelques zones humides faisaient l’objet d’un SMVM, parmi lesquelles le bassin de Thau (1995), le bassin d’Arcachon (2004) ou le bassin Trégor-Goëlo (2007). Un des derniers en date est le SMVM du Golfe du Morbihan, mis initialement en place en 2006 et dont la révision a été approuvée le 25 août 2020 : il couvre 19 communes riveraines du Golfe et a pour objectif de concilier les nombreuses activités qui s’y déroulent (tourisme, pêche, conchyliculture, activités nautiques, etc.) et la protection de ce milieu fragile. Dans les régions et départements d’outre-mer, les SMVM sont un chapitre particulier du Schéma d'aménagement régional (SAR).
  • Théories implicites/ associations sémantiques qui représentent les associations entre les différents traits et caractères (quel trait associé à quel trait), produisant des représentations types de personnalités
  • Evénements qui se déroulent dans le temps et dans un contexte particulier
  • Stéréotypes
  • Document d'aménagement visant à organiser et à planifier la gestion de l'eau à l'échelle de tout un bassin versant.  Instaurés par l'article 3 de la loi sur l'eau de 1992, les SDAGE visent à transposer en droit français la directive-cadre européenne sur l'eau dont le but est d'améliorer la gestion durable des écosystèmes aquatiques et d'assurer la répartition de la ressource en eau.
  • Discipline qui fait appel à des méthodes statistiques, mathéma- tiques et informatiques pour analyser des données, en particulier des mégadonnées, afin d’en extraire toute information utile. Voir aussi : expert, -e en mégadonnées, mégadonnées. Équivalent étranger : data science (en)
  • Les fonctionnaires sont tenus au secret professionnel dans le cadre des règles instituées dans le code pénal.
    Source: CGFP
  • Définie par l'économiste et statisticien britanique Colin Clark dans son ouvrage « Les Conditions du progrès économique », en 1947, l'organisation de l'économie en trois grands secteurs (primaire, secondaire, tertiaire) a connu un large succès au point d'être largement intégrée au langage courant. Le secteur primaire regroupait l'agriculture, la pêche et les activités extractives, le secteur secondaire les activités de transformation et notamment l'ensemble de l'industrie, et le secteur tertiaire les services marchands et non-marchands. Avec l'explosion des services, la mondialisation et la dérégulation des économies, et de plus en plus à la fin du XXe siècle et au début du XXIe, leur (relative) dématérialisation, cette division de l'économie en trois secteurs productifs a perdu de sa pertinence. En géographie, l'étude du fonctionnement productif d'un espace ne se satisfait plus d'une telle répartition, d'autant qu'une entreprise industrielle peut internaliser des services. Par ailleurs, dans certains espaces, les deux premiers secteurs ont pratiquement disparu, et l'immense majorité des actifs sont employés par le secteur tertiaire, voire pour une grande partie d'entre eux dans les fonctions métropolitaines supérieures. De ce fait, les géographes préfèrent parler aujourd’hui de systèmes productifs ou d’espaces productifs. L’exemple de la Silicon Valley aux États-Unis (Carroué, 2019), celui du Plateau de Saclay (Carroué, 2017), ou des technopôles (Grandclement, 2020) en France, où les fonctions productives et les fonctions de recherche et développement sont étroitement associées, justifient ce dépassement.
  • Formation délibérante ayant à sa tête un président de section. Chaque chambre de la Cour et chaque CRC, à l’exception des plus petites, comporte plusieurs sections
  • Situation dans laquelle une population bénéficie à la fois de la suffisance alimentaire et de l’innocuité des aliments Equivalent étranger : food security (en)
  • La ségrégation désigne la séparation subie de groupes sociaux dans l'espace. On la qualifie souvent de sociospatiale pour insister sur l’idée qu’elle est le résultat de choix politiques situés dans l’espace. La ségrégation, du latin segregare (ôter du troupeau, disjoindre), désigne à la fois : un état : la séparation physique des lieux de résidence des groupes sociaux dans l’espace urbain. Le sens du mot est alors voisin de division sociale de l’espace. La ségrégation résidentielle se mesure par différents indices. L’indice de dissimilarité, défini par Beverly et Otis Dudley Duncan en 1955, compare la distribution de deux groupes à travers des unités spatiales (quartiers, unités de recensement) et mesure leur séparation spatiale de 0 (intégration complète) à 1 (ségrégation complète). L’indice d’isolement ethnique mesure de 0 à 1 la probabilité qu’un membre d’un groupe partage la même unité spatiale avec un membre de son propre groupe. La valeur varie de 0 à 1 (du moins au plus grand isolement) ; -un processus de mise à l’écart de groupes sociaux, résultant de stratégies spatiales concernant les lieux de résidence, mais aussi les lieux d’éducation, les lieux de travail, les lieux de loisirs, le mode de sociabilité. Cette différenciation sociospatiale peut se faire sur des bases ethniques, culturelles ou encore socio-économiques. Elle implique à la fois des mouvements subis de relégation et des mouvements choisis de l'entre-soi : un espace ségrégé peut être habité par des pauvres ou par des riches. Elle s'alimente aux lois du marché et aux politiques urbaines ; une perception : les représentations qu’ont les groupes sociaux vis-à-vis de l’espace urbain et des autres catégories sociales permettent de légitimer la séparation spatiale. La ségrégation s'observe à plusieurs échelles, de l'État (bantoustans en Afrique du Sud pendant la période de l’apartheid) à l'immeuble (micro-ségrégation verticale selon l'étage). L'enclave résidentielle à l'échelle du quartier, de l'îlot ou de l'immeuble de grande hauteur est aujourd'hui un mode privilégié de développement de l'habitat dans les métropoles des pays riches et des pays émergents. Les limites des espaces ségrégués sont bien marquées dans l'espace (murs, grilles, voies de circulation, buffer zone) et dans les représentations, et l'accès en est contrôlé par des moyens de filtrage.
  • Principe d’organisation financière en vertu duquel l’exécution des opérations financières des organismes publics est assurée par deux ordres d’agents distincts et séparés : les ordonnateurs et les comptables. Les fonctions d’ordonnateur sont incompatibles avec celles de comptable