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l’action publique et la citoyenneté ?

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  • Ensemble des procédés, outils et technologies utilisées pour renforcer l’ouverture et la transparence du gouvernement et des autorités locales mais également la participation citoyenne. Équivalent étranger : Civictech, abréviation de civic technology. Cette définition englobe l’ensemble des outils numériques qui permettent d’améliorer le fonctionnement démocratique des sociétés et des communautés.  Cette notion de technologies civiques englobe : la Civic Tech, au sens strict, qui œuvre pour une participation citoyenne augmentée ; la Pol Tech qui représente des technologies en ligne à visée électorale ; la Gov Tech qui désigne les outils déployés par les gouvernements pour améliorer leur fonctionnement et la transparence des politiques publiques.
  • Les TICE font référence à la gamme de technologies et d’outils utilisés pour créer, recueillir et communiquer des informations et des connaissances. Les TICE sont utilisées dans la vie courante pour préparer des documents, discuter par téléphone, écouter la radio, regarder la télévision, et pour nombre d’autres activités quotidiennes. Certaines TICE n’impliquent qu’une communication à sens unique, alors que d’autres facilitent une communication à double sens. Certaines mettent en œuvre un seul médium (par exemple le téléphone) quand d’autres en mettent plusieurs en jeu (l’ordinateur ou la télévision)
  • 1. Technopôle (nom masculin) Un technopôle (avec un accent circonflexe) réunit, sur un site le plus souvent périurbain ou suburbain, des activités qui ont en commun de recourir à des technologies innovantes sur des thématiques communes (génie génétique et biotechnologies, informatique, sciences de la matière par exemple). S'y trouvent rassemblés des centres universitaires ou de recherche, des entreprises (souvent petites ou moyennes, formant « pépinières »). L'objectif est de faciliter les transferts de technologie, la « fertilisation croisée » entre tous ces acteurs. Animation et mise en réseau des compétences, création d’entreprises innovantes, promotion du territoire : telles sont les différentes composantes de la dynamique technopolitaine. L'environnement urbain et architectural est par ailleurs de qualité. La notion de technopôle est apparue en France vers 1970, à l'initiative de la DATAR, comme application des théories de François Perroux sur les pôles de croissance. Le modèle existait déjà aux Etats-Unis : route 128, près de Boston, Silicon Valley dans le sud de San Francisco, près de l'université de Stanford. Il existait aussi en URSS et au Japon sous la forme de villes nouvelles scientifiques : Akademgorodok en Sibérie, et Tsukuba au nord de Tokyo. Le technopôle se distingue du district industriel qui peut concerner des activités traditionnelles et pas seulement innovantes. Le district industriel s'applique à un territoire alors que le technopôle se situe dans une agglomération urbaine. En France, les premiers exemples de technopôles ont été le Parc international d'activités de Valbonne Sophia-Antipolis (arrière-pays de la conurbation Nice - Cannes - Antibes), dont le plan d'aménagement avait été approuvé en 1974, la Zone d'innovation et de recherche scientifique et technique (ZIRST) de Meylan, près de Grenoble, mais beaucoup d'autres ont suivi, constituant un temps l’arc des technopôles de la « sun belt » française. La nature et le degré de réussite de ces technopôles sont variés. Ils peuvent être restés de simples pôles sans innervation réelle dans le tissu régional, leur objectif de diffusion de l'innovation n'a donc pas toujours été atteint. Certains relèvent davantage d'un souci d'image de modernité, de marketing urbain sans rapport avec les réalités. En 2015, on dénombre 47 technopôles réunis au sein du réseau RETIS. Sophia-Antipolis, le pionnier, regroupait, en 2008, sur 2 300 ha : 4 000 chercheurs du secteur public, 5 000 étudiants, 1 414 entreprises (dont 40 % ont une activité de R&D) générant 30 000 emplois. Les entreprises à capitaux étrangers sont au nombre de 140, représentant 25 % des emplois. Les technologies de l'information y représentent 45 % des emplois. Mais on y observe une croissance plus modérée ces dernières années, selon une enquête du Symisa, syndicat rassemblant les acteurs institutionnels du parc. Depuis les années 2000, les efforts publics ont davantage porté sur les pôles de compétitivité, qui sont moins circonscrits spatialement que les technopôles. 2. Technopole (nom féminin) Une technopole (sans accent) est à la fois un pôle d'innovation et un pôle urbain capable d'entraîner un développement régional, voire national. Les principales technopoles s'identifient aux grandes métropoles. Le terme, après avoir été beaucoup employé dans les années 1990, est quelque peu passé de mode, d’autant que la métropolisation a rendu redondante l’insistance du la dimension technologique des métropoles, dont elle est une composante caractéristique. Parallèlement, les Centres européens d'entreprises et d'innovation (CEEI) se sont développés, à l'initiative de la Direction des politiques régionales de l'UE (DG XVI), depuis 1984. Depuis trente ans, les CEEI jouent un rôle d'appui à la création d'entreprises innovantes. En France, 25 BIC (European Union Business and Innovation Centers) sont labellisés par l’UE. Ils sont reconnus par la Commission européenne sur la base d’une certification de qualité qui(...)
  • Conférence à distance dans laquelle les interlocuteurs sont répartis dans deux lieux, ou plus, reliés entre eux par des moyens de télécommunication. Voir aussi : cyberconférence, Équivalent étranger: teleconferencing, webinar
  • Personne contre laquelle pèsent des soupçons de culpabilité insuffisants pour justifier une mise en examen. il est entendu par le juge d’instruction et peut être assisté par un avocat qui a accès au dossier de la procédure. il ne peut pas être placé sous contrôle judiciaire ou en détention provisoire ou assigné à résidence sous surveillance électronique, ni faire l’objet d’une ordonnance de renvoi ou de mise en accusation
  • Le temps complet de travail est fixé actuellement à 35 heures hebdomadaires.
  • Un emploi à temps non complet se caractérise par une durée hebdomadaire d'emploi inférieure à 35 heures, fixée par l'organe délibérant lors de la création de cet emploi. Un emploi à TNC s'exprime sous forme de fraction de temps complet exprimée en heures (ex : 25/35ème).
  • Temps de travail sollicité par un agent pour exercer son activité selon une quotité réduite par rapport à la durée initiale de son poste à temps complet. Il existe deux modalités d'exercice du temps partiel : le temps partiel sur autorisation et le temps partiel de droit. Les agents à temps non complet peuvent seulement bénéficier du temps partiel de droit.
  • Document écrit présentant le but et le champ de l’évaluation, les méthodes à uti- liser, les références permettant d’apprécier la performance ou de conduire les analyses, les ressources et le temps nécessaires, ainsi que les conditions de présentation des résultats. Une autre expression parfois uti- lisée avec la même signification est le « mandat ».
  • Le territoire est un espace délimité, approprié par un individu ou une communauté, sur lequel s’exerce un pouvoir. Les territoires s'étudient donc en fonction des mailles de gestion de l'espace mais ils peuvent être emboîtés. La territorialisation est un processus qui consiste en une appropriation qui peut être juridique et économique (la propriété) ou symbolique (le sentiment d'appartenance, de connivence). Pour Bernard Debarbieux (2009) cité par Delphine Acloque (2022) c'est « ensemble des actions, des techniques et des dispositifs d'action et d'information qui façonnent la nature ou le sens d'un environnement matériel pour le conformer à un projet territorial ». La notion de territoire implique, en principe, l'existence de limites précises. La dynamique actuelle de territorialisation à l’échelle mondiale concerne notamment les mers et les océans (Drisch, 2015), dont les ressources sont de plus en plus convoitées. Mais, dans certaines de ses acceptions, symboliques ou fonctionnelles, le territoire peut avoir des limites plus floues ou peut correspondre à une organisation réticulaire : territoires de la mobilité, de l'appartenance communautaire (les diasporas), territoires virtuels par exemple. La territorialité exprime, outre un contenu juridique d'appropriation, un sentiment d'appartenance, mais aussi d'exclusion, et un mode de comportement au sein d'une entité, qu'elle qu'en soit l'étendue, quel que soit le groupe social qui le gère. Les territoires sont l'objet d'affects collectifs et individuels. L’interterritorialité décrit, d’après Martin Vanier (2009) la capacité des collectivités territoriales à travailler ensemble sur des questions d’aménagement et à dialoguer avec les instances des échelons supérieurs et inférieurs.
  • Un territoire de projet est le territoire sur lequel s’applique un projet de territoire. Un projet de territoire est un document-cadre pensé à l’échelle d’un territoire, par exemple intercommunal. C’est à la fois un diagnostic et une feuille de route, souvent décennale. Il est pensé comme un programme d’actions locales répondant aux différents problèmes du territoire concerné et fixant les priorités à atteindre. À titre d’exemple, dans les dix dernières années, de nombreux projets de territoire ont concerné la gestion des déchets, la suppression des zones blanches et l’installation de la fibre, l’assainissement… Les projets de territoire témoignent d’une évolution des politiques d’aménagement des territoires depuis le début des années 2000. En effet, l’aménagement du territoire a longtemps été concentré sur des actions structurantes à pilotage centralisé, ou sur des actions sectorielles de grande envergure. Il s'est progressivement réorienté, à la faveur des politiques de décentralisation notamment, vers des approches dites « de projet ». Les collectivités territoriales sont alors placées au premier rang de la prise de décision et de l'action. Depuis les lois Pasqua (1995) et Voynet (1999), et depuis l’Acte III de la décentralisation, on considère ainsi que l’on est passé d’une intercommunalité de services (SIVU, SIVOM) à une intercommunalité de projet. Les territoires de projet doivent être mis en relation avec l'évolution des stratégies de développement local : la souplesse opposée à la rigidité et au centralisme des formes d'organisation antérieures ; la diversification des activités sur un territoire donné à partir de ses ressources et de ses énergies propres mais toujours à prendre en compte dans un système ouvert. Cette notion exprime l'idée d'une économie flexible, d'une gouvernance territoriale réactive, capable de s'adapter à des données changeantes, à la différence de grandes unités et structures. On peut aussi y voir un désengagement des échelons supérieurs, une dérégulation des politiques publiques et, sous couvert d’horizontalité, une managérialisation libérale de la gouvernance territoriale.
  • Le terroir est défini dans le lexique agraire de la commission de géographie rurale comme « un territoire présentant certains caractères qui le distinguent au point de vue agronomique de ses voisins » (1968). Terroir et finage ont longtemps constitué deux des mots pivots de la géographie rurale et la notion de terroir est fortement chargée d’histoire et de symbole. D'abord utilisé au sens de « pays » et de territoire, le terroir désigne aujourd'hui la combinaison entre milieu local et savoir-faire qui donnent ses spécificités à une production, en général alimentaire. Le terroir représente la plus petite portion de territoire, « la plus petite unité taxonomique, homogène à tous les points de vue, et cartographiable à grande échelle » (Rouvellac, 2005). Les produits dits « de terroir » ont fait l'objet d'une patrimonialisation au cours du XXe siècle en France, avec la délimitation de régions viticoles au début du siècle et la création en 1935 de l'INAO, Institut national des appellations d'origine. Après la standardisation de la production alimentaire pendant les Trente glorieuses, les années 1970 ont marqué le retour de l'importance accordée dans les représentations au terroir comme gage de la qualité des produits. Le terroir devient à la fin du siècle un objet marketing, placé au centre des publicités de certains produits. Autant que de qualités gustatives, c'est d'image et de valorisation de la typicité qu'il s'agit. La labellisation des produits dits « de terroir » est parfois considérée comme un outil de développement ou de reprise dans les zones rurales fragiles, ce dont témoigne la multiplication des demandes d'Appellations d'origine contrôlée (AOC), qui supposent des opérations de labellisation à forte dimension procédurale et agronomique. La labellisation et la patrimonialisation des terroirs sont aussi celles du paysage et des traditions liées aux productions alimentaires, avec ce que cela peut comporter comme dérives en termes de muséification des espaces ruraux. L'évolution des conditions ayant permis la constitution d'un terroir, qu'elles soient d'ordre climatique ou d'ordre sociétal, n’est pas toujours envisagée alors qu'elle pose la question de son adaptation dans une perspective évolutive. La viti-viniculture occupe une place particulière dans la production et la valorisation des terroirs dans la mesure où ils constituent l'un des critères de différenciation des vins, avec d'autres éléments tels que le cépage et, dans une large mesure, le savoir-faire du producteur.  Le terme de terroir a également servi à désigner le finage, et ce uniquement dans la géographie agraire tropicaliste. Cela a pu générer une confusion entre les deux termes (Brunet, 1992).
  • Opération qui vise à déceler des comportements discriminatoires en effectuant successivement des démarches analogues au nom de personnes différentes par l’origine ou l’apparence.
  • Le fait de pratiquer un contrôle, une vérification, une évaluation, un test. Équivalent étranger : testing (en)
  • Utilisation de la géothermie marine pour le chauffage et le refroidissement des bâtiments. Equivalent étranger : thalassothermy (en)
  • Théorie qui explique l'attribution d'une disposition par la perception d'un lien entre le comportement et la cause avec laquelle il varie systématiquement.
  • Théorie qui examine la relation entre la valence de l'impression globale et la valence des éléments d'informations qui ont contribué à sa formation.
  • Théorie selon laquelle des populations végétales et animales, voire des écosystèmes, sont voués à disparaître du fait d’une surexploitation qui excède leur résilience, entraînant la perte des services écosystémiques et un effondrement de la civilisation qui dépend de ces services. Equivalent étranger : ecological collapse theory (en)
  • Une théorie du changement est une méthode qui explique comment une intervention donnée ou un ensemble d’interventions sont censés conduire à un changement précis sur le plan du développement, grâce à une analyse des liens de cause à effet fondée sur les éléments de preuve existants. Une théorie du changement doit être soutenue par des analyses solides, des consultations avec les principales parties prenantes et les enseignements tirés de l’expérience de l’acteur public et de ses partenaires au sujet des méthodes qui fonctionnent et de celles qui ne fonctionnent pas dans différents contextes. Une théorie du changement permet d’identifier des solutions pour s’attaquer efficacement aux causes des problèmes qui entravent les progrès et pour orienter les décisions concernant l’approche à adopter, de l’efficacité, de la faisabilité et des incertitudes, qui font partie de tout processus de changement. Une théorie du changement aide aussi à déterminer les hypothèses et risques sous-jacents qui seront essentiels pour cerner et revoir l’ensemble du processus afin de s’assurer que l’approche retenue contribuera au changement souhaité.
  • Type de schéma que les personnes utilisent pour inférer les traits de personnalités qui s'accordent généralement.
  • Méthode de planification et d’évaluation des interventions pour le développement. Elle consiste à étudier systématiquement les liens existant entre les activités, les produits, les effets directs, l’impact et le contexte des interventions. Elle indique d’emblée comment les activités mèneront aux produits, aux effets directs et à l’impact escompté à long terme et identifie les conditions qui, dans le contexte, pourraient influer sur la réalisation des résultats. Equivalent étranger : Programme theory (en)
  • Organisme, service externes à l’entité auditée et en relation avec elle (fournisseurs, clients, bénéficiaires de subventions, etc.).
  • Le concept de tiers-lieux, en géographie des mobilités et de la population, permet de désigner les environnements sociaux qui ne sont ni la maison, ni le lieu de travail. Leur émergence renvoie au glissement de mobilités longtemps décrites comme pendulaires à des mobilités triangulaires domicile—travail—tiers-lieu—domicile. Ces tiers-lieux occupent en effet une grande partie des déplacements quotidiens et correspondent à l'émergence d'une société de loisirs (Dumazedier, 1962). Les tiers-lieux sont par ailleurs de plus en plus envisagés comme des lieux de sociabilité et d’initiatives collectives. Il s’agit en particulier des lieux de consommation et de loisirs. Les « tiers-lieux » désignent aussi, et de plus en plus, les espaces dans lesquels il est possible de télétravailler hors du domicile, tels que les espaces de travail partagés (coworking).
  • Opérateur économique qui a conclu le marché avec l’acheteur (le représentant du pouvoir adjudicateur).
  • Un candidat ayant réussi un concours de la fonction publique et achevé avec succès sa période de stage est titularisé (il passe du statut de fonctionnaire stagiaire à celui de titulaire). Il devient titulaire de son grade et peut véritablement débuter sa carrière au sein de la fonction publique.