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  • Entreprise de réassurance chargée de concevoir, mettre en œuvre et gérer des instruments performants répondant à des besoins de couverture de risques exceptionnels, au service de ses clients et de l'intérêt général. Société anonyme du secteur public, entièrement détenue par l'Etat français, CCR propose de la réassurance en France et à l'international avec la particularité d'offrir parfois des couvertures illimitées avec la garantie de l'Etat pour des branches spécifiques au marché français dont les risques de catastrophes naturelles. CCR gère également, pour le compte de l'Etat, certains Fonds publics dont notamment le FNGRA (Fonds national de gestion des risques en agriculture) et le FPRNM (Fonds de prévention des risques naturels majeurs). L'expertise acquise par CCR au travers de ces activités lui permet de jouer un rôle majeur dans la connaissance des périls naturels et de la vulnérabilité des zones exposées à partir de l'analyse des données qu'elle a collectées. Elle contribue à l'évaluation des conséquences financières des catastrophes naturelles avec les outils de modélisation qu'elle a élaborés. Ces travaux lui ont permis d'assurer le maintien de l'équilibre financier du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles au bénéfice de la collectivité. Les modèles de CCR permettent d'estimer les conséquences des catastrophes après leur survenance mais également de mesurer l'exposition des territoires à des événements possibles, même s'ils ne sont pas survenus. Par la diffusion et le partage d'informations, au travers des sites internet qu'elle a développés et de sa participation à l'Observatoire National des Risques Naturels, CCR participe à la prévention.
  • Etablissement public à caractère administratif, opérateur de l'Etat et institution  financière spécialisée, chargée de garantir les prêts réglementés accordés par la Caisse des dépôts et consignations aux bailleurs sociaux (en l'absence d'une garantie des collectivités  territoriales), et de prévenir les difficultés financières des bailleurs sociaux et aider au  rétablissement de leur équilibre.
  • Régime spécial de retraite réservé aux agents fonctionnaires réalisant plus de 28 heures par semaine. Il couvre les salariés des fonctions publiques territoriale et hospitalière.
  • Technique de psychométrie qui permet d’évaluer la difficulté des items d’un test en les mêlant à des items déjà calibrés, sans que les candidats soient en mesure de les distinguer. Équivalent étranger : seeding test.
  • La campagne est d’abord un synonyme de champagne qui désigne un type de paysage agraire ouvert (campagne de Caen, Champagne crayeuse…). Par extension, le mot désigne aujourd’hui dans le langage courant l’ensemble des espaces ruraux. Les géographes préfèrent le pluriel, « les campagnes » pour souligner leur diversité tant actuelle que passée. Si l’espace rural a une réalité statistique, la distinction entre le rural et l’urbain s’est progressivement atténuée avec l’émergence de nombreux espaces intermédiaires, qu’on peut regrouper sous le terme d’espaces périurbains (ou suburbains en Amérique du Nord). C’est ce qui fait dire à Monique Poulot (2008) que le « couple traditionnel villes-campagnes » est reconfiguré par l’émergence des espaces périurbains. On parle alors, à la suite de Jacques Lévy et Michel Lussault (2014), de gradient d’urbanité (ou de ruralité). Utiliser le terme de campagne a aujourd’hui la valeur d’une affirmation qualitative : par-delà le débat sur l’effacement des limites entre urbain et rural, il existe des campagnes vécues et pratiquées par leurs habitants. Ces pratiques qui définissent la campagne sont ce qu’on appelle, dans le sillage des travaux de Monique Poulot (2008) notamment, le « faire campagne ». La campagne renvoie dans une certaine mesure au « désir de campagne » (Hervieu et Viard, 1996, p. 9), un retournement dans la valeur attribuée aux espaces ruraux qui relève de la représentation collective de l’espace rural, y compris ou surtout pour ceux qui n’y habitent pas. La campagne est associée à un certain nombre d’attributs : paysagers, culturels, productifs, qui la différencient (toujours par gradients) de la ville ou du fait urbain. Les paysages de campagne sont caractérisés par leur naturalité supposée, quand bien même ils sont des construits sociaux au même titre que les paysages urbains. Il importe donc de ne pas les confondre avec des paysages naturels, ce qu’ils ne sont pas, non seulement parce qu’ils ont été entièrement produits par l’action des sociétés, mais aussi parce que leur perception relève de la représentation culturelle.
  • On parle de campanilisme (de l'italien campanile, clocher) pour désigner un esprit de clocher, c'est-à-dire un attachement exclusif à sa localité d'origine. Cette forme extrême de localisme célèbre l'histoire et la géographie locales, et peut se manifester par la croyance en l’existence d’un génie du lieu (un terme qui désigne en histoire romaine une petite divinité tutélaire attachée à un lieu).  La dérive d'une telle conception de l'espace, où l'identitaire prend le pas sur l'identité, a été moquée par Georges Brassens dans « La Ballade des gens qui sont nés quelque part ».
  • Personne physique ou morale, publique ou privée, qui demande à participer à une procédure de passation d'un marché public.
  • Partie du dossier de réponse d'un candidat pour un marché public qui contient sa déclaration sur l'honneur et les pièces permettant d'apprécier ses capacités professionnelles, techniques et financières.
  • Voie urbaine dont l’encaissement entre des bâtiments provoque des difficultés en matière d’environnement ou de radiocommunication. Un canyon urbain peut notamment créer de forts courants d’air ou entraîner une concentration de polluants. Équivalent étranger : street canyon (en)
  • Ensemble des aptitudes à réaliser une ou plusieurs opérations ou activités. Les capacités sont souvent exprimées en termes de savoirs et savoir-faire. Elles peuvent être définies par un ou des référentiels de contenu de formation
  • Ensemble des connaissances, qualifications, compétences et caractéristiques individuelles qui facilitent la création du bien-être personnel, social et économique. » « Le capital humain constitue un bien immatériel qui peut faire progresser ou soutenir la productivité, l'innovation et l'employabilité »
  • Processus d’identification, analyse et modélisation des savoirs acquis lors d’une expérience d’action publique afin que d’autres acteurs se les approprient, les utilisent et les adaptent, ou évitent de reproduire les mêmes erreurs . Si la méthodologie d’une « évaluation » cherche à mesurer, de manière objective, la qualité et les performances d’un programme dans sa globalité selon des critères bien définis, la méthodologie d’une « capitalisation », quant à elle, se concentre de manière plus approfondie sur certains aspects d’un projet, et analyse les mécanismes grâce auxquelles le changement s’est produit, afin de dégager des principes généraux pouvant être réutilisables dans d’autres contextes, de manière à améliorer la qualité et l’efficacité de programmes d’action. Dans une étude de capitalisation, il convient d’aller au-delà de la description de ce qui a été réalisé pour envisager « comment » cela a été réalisé. Notons enfin que la démarche de « capitalisation » peut porter sur des dimensions de natures différentes : capitalisation des pratiques (« ce que nous avons fait ») : quelles actions, quelles pratiques et quels modèles peuvent être transmis et transposés ? capitalisation des expériences (« ce que nous avons vécu ») : quels acteurs, quel vécu, quelles expériences servent à renforcer des capacités ? capitalisation des compétences (« ce que nous savons faire ») : quels savoir-faire et quels comportements peuvent se traduire en référentiel de formation ?
  • Processus consistant à recueillir le dioxyde de carbone (CO2) produit dans des usines ou des centrales électriques et à le transporter dans un lieu de stockage afin d’en empêcher la diffusion dans l’atmosphère. Équivalent étranger : CO2 capture and sequestration (CCS), CO2 capture and storage (CCS) (en)
  • Dispositif qui reçoit le rayonnement solaire et en transforme l’énergie en chaleur qu’il transmet par l’intermédiaire d’un fluide caloporteur. Équivalent étranger : solar collector (en)
  • Intersection aménagée de façon à ce que tous les véhiculent tournent autour d’un rond central. Dans le code de la route, il désigne un aménagement différent du rond-point, qui n’a pas de panneau et dans lequel les véhicules qui s’engagent sont prioritaires. Dans le langage courant, en pratique, les intersections à sens giratoire sont presque toujours appelées « ronds-points ». Depuis leur essor dans les années 1970, les ronds-points sont devenus l’un des éléments majeurs de l’aménagement routier, tout particulièrement en France. Diffusés à partir de l’Ouest du pays, où ils sont aujourd’hui très nombreux, ils ont été implantés partout ou presque. Leur comptage fait débat : le chiffre de 50 000 est fréquemment avancé ; le code de la route, lui évoque 300 000 ronds-points et carrefours à sens giratoire (Bourgeat et Bras, 2023). L’engouement des services de voirie municipaux et départementaux pour cet équipement s’explique par son efficacité à la fois en situation de circulation dense et dans les intersections très peu fréquentées. Le rond-point nécessite moins de maintenance qu’un feu de signalisation, et il est moins accidentogène qu’une priorité à droite. Le rond-point a fait l’objet de critiques nombreuses, en France notamment, à la mesure de l’inflation giratoire à l’œuvre dans ce pays. L’argument le plus fréquent est financier, dénonçant une dépense publique excessive pour cet élément d'aménagement. Un autre motif récurrent est paysager : les choix esthétiques sont par nature subjectifs, d’autant que les registres visuels convoqués peuvent être jugés « kitsch ». Cet argument se combine avec un autre argument paysager, dans la mesure où les ronds-points sont associés à des formes d’urbanisme qui lui sont contemporaines : le lotissement pavillonnaire et la zone d’activité (dite « urbanisme en boîtes à chaussures »), dont le rond-point serait devenu le symbole. Au-delà des aspects paysagers, c’est aussi un urbanisme du tout-voiture qui est remis en question : les ronds-points sont pensés pour l’automobile, et leur traversée peut être désagréable voire dangereuse pour les autres usagers (piétons, cyclistes). Les organisateurs du Tour de France déplorent d’ailleurs la difficulté croissante à établir un parcours limitant les passages de carrefours giratoires. En France, à partir de 2018, le mouvement des Gilets jaunes a érigé, pour certains observateurs, les ronds-points comme hauts-lieux des revendications rurales et périurbaines face à un pouvoir central jugé par eux lointain ou méprisant. Très accessibles par nature, les ronds-points d’entrée de ville permettent d’être vus par le plus grand nombre d’automobilistes possible (donc par la majeure partie de la population, dans une société fortement motorisée). L’îlot central, qui est un terrain municipal ou départemental, plus facile à occuper longtemps qu’un terrain privé, est alors devenu un micro-territoire de revendication à la fois locale et nationale, approprié par des structures informelles (cabanes, guinguettes).
  • Ensemble des possibilités d'évolution professionnelle (concours, avancement d'échelons, de grade, promotion interne, mobilité).
  • Cavités creusées dans le sous-sol pour permettre l'extraction de matériaux de construction (calcaire, craie, argiles, etc.). Différentes techniques d'extraction ont été utilisées qui ont entraîné des cavités de taille et de géométrie diverses (exploitation en chambres et piliers par exemple). Après l'arrêt de l'exploitation, ces cavités souterraines n'ont pas été remblayées pour des raisons de coût. La dégradation de ces cavités par affaissement ou effondrement, peut causer de graves dommages
  • Support pédagogique imprimé ou numérique, se présentant sous forme de fiche, qui permet l’acquisition de connaissances et de compétences et sa vérification rapide. On utilise également des cartes-éclairs dans certains jeux éducatifs. Équivalent étranger: flash card, flashcard.
  • Représentation graphique d’informations, de connaissances et d’idées, qui sont organisées en arborescences autour d’un thème central afin de rendre intelligibles leurs relations. On trouve aussi le terme «carte mentale». Équivalent étranger : mind map.
  • Représentation simplifiée et schématisée des principaux risques potentiels identifiés par les collectivités dans le cadre d’un diagnostic des risques. Cet outil d’analyse et de communication graphique qui aide à recueillir les vulnérabilités et à évaluer la pertinence des actions à mettre en place pour les traiter. Le placement des risques sur cette synthèse se fait selon deux axes : • un axe horizontal qui correspond à l’impact en cas de survenance du risque (gravité), • un axe vertical correspondant à la vraisemblance de survenance du risque.
  • Descriptif des actions de formation établi par un dispensateur de formation. Les objectifs, contenus et moyens de ces actions sont définis à l'avance.
  • Phénomène ou conjonction de phénomènes dont les effets sont particulièrement dommageables.
Cette définition est différente de celle de l'article 1er de la loi n°82-600 du 13 juillet 1982 relative à l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, qui indique: «sont considérés comme effets des catastrophes naturelles [...] les dommages matériels directs ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises ». La catastrophe est ainsi indépendante du niveau des dommages causés. La notion «d'intensité anormale» et le caractère «naturel» d'un phénomène relèvent d'une décision interministérielle qui déclare «l'état de catastrophe naturelle»
  • Ensemble de comportements qui procèdent de la conviction que la survenue de catastrophes, d’origine naturelle ou anthropique, est probable et qu’il convient de prendre des mesures pour les éviter ou, à défaut, pour s’y préparer. Équivalent étranger : catastrophism (en)
  • Il existe trois catégories hiérarchiques dans la FPT : 1. A (fonctions d'encadrement, de conception, d'enseignement (niveau minimum BAC + 3), 2. B (fonctions d'encadrement intermédiaire et d'application (niveau minimum baccalauréat), 3. C (fonctions d'exécution).
  • Disposition législative qui n'a pas sa place dans le cadre d'une loi de finances. Les cavaliers budgétaires sont  proscrits afin d'éviter un "gonflement" des projets de loi de finances et un allongement inconsidéré des débats budgétaires.