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  • État d’épuisement mental et physique significatif, résultant d’un stress excessif (professionnel et/ou émotif) accumulé sur une période de temps prolongée; l’épuisement professionnel n’est pas synonyme de dépression, mais peut aboutir en dépression ou s’accompagner d’un état dépressif. Cet état affecte significativement le fonctionnement de l’individu. Equivalent étranger : Burn-out (en)
  • Le terme d’équité territoriale fait référence à la dimension spatiale de la justice sociale. Il désigne une configuration géographique qui assurerait à tous les mêmes conditions d’accès aux biens et aux services d’intérêt général, qu'il s'agisse des infrastructures de transport, de l'accès aux services sociaux et de santé, à l'éducation ou à la culture, voire à l’emploi et aux divers avantages de la vie en société. L’équité territoriale est un concept qui se veut principe d’aménagement à plusieurs échelles, permettant de corriger des situations marquées par l’injustice spatiale.
 La notion d’équité territoriale s’inspire des thèses de John Rawls (Américain connu pour sa Théorie de la justice publiée en 1971) pour qui l'équité repose sur deux principes essentiels censés guider les actions publiques : le principe de différence incite les politiques publiques à garantir le plus possible à ceux qui ont le moins ; le principe de réparation oriente les politiques publiques vers des actions de discrimination positive. 
Si l'expression "équité territoriale" ne figure pas dans les textes fondateurs de l'Union européenne, il s'agit néanmoins d'un principe auquel se réfèrent implicitement de nombreuses politiques communautaires, notamment la politique régionale. Le principe d’équité territoriale dans l’Union inclut les idées de parité de traitement et d'accessibilité, de solidarité entre les ensembles territoriaux, avec ce que cela implique en terme d’action publique.
 Ainsi, la politique européenne consiste à apporter des correctifs en matière de ressources et d’équipements et à doter chaque région ou chaque collectivité territoriale des conditions nécessaires à son développement. Cela peut se manifester par une couverture de l’ensemble du territoire en services publics, en moyens de communications, etc. Les régions dites "ultrapériphériques" sont concernées en priorité, notamment dans la perspective de l’objectif "convergence" de la programmation 2007-2013.  Le principe d’égalité est un des fondements constitutifs de la République française. Le constat des inégalités territoriales du point de vue des revenus, des activités, des équipements, du développement, incite à aller au delà. Il légitime des revendications d'équité territoriale, supposant de faire plus pour les territoires qui ont moins. L'évaluation de ces inégalités, l'appréciation des systèmes de péréquation nécessaires sont délicates. Cette réflexion se fait à différents niveaux d'échelle : régionale, nationale, européenne.
 En France, le constat des disparités a d'abord porté sur l'opposition Paris - province (Gravier J.-F., 1947) ce qui inspira une politique de décentralisation industrielle au cours des années 1960 et 1970 principalement. Puis, les besoins de la conversion s'imposèrent. Les enjeux d’équité territoriale se sont reportés depuis une dizaine d’années sur la gestion et l’aménagement des territoires locaux : agglomérations et pays. Les inégalités territoriales sont particulièrement marquées dans le domaine de la santé. On observe une hiérarchie marquée de l'offre de soins selon les lieux. Certains, forts de leurs aménités, attirent la ressource de soins : investissements, équipements, professionnels de santé. Ce sont les lieux centraux, les grandes villes et métropoles, qui concentrent les grands équipements, les pôles hospitaliers, etc.. D'autres sont au contraire plus démunis ou sur des trajectoires de déprise médicale : banlieues, certaines zones rurales, sous-dotées voire abandonnées. 
Aussi les recours aux soins dépendent-ils beaucoup de ces situations et il peut exister des quasi-exclusions géographiques du système de santé. Dans ce contexte la question du choix des politiques publiques garantes d'un minimum d'équité territoriale dans le domaine de la santé est fondamentale.
  • Masse de dioxyde de carbone qui aurait le même potentiel de réchauffement climatique qu’une quantité donnée d’un autre gaz à effet de serre. Une émission de gaz à effet de serre exprimée en équivalent en dioxyde de carbone est le produit de la masse de ce gaz à effet de serre par son potentiel de réchauffement climatique. L’équivalent en dioxyde de carbone étant utilisé comme valeur de référence, il sert d’unité. Equivalent étranger : CO2 equivalent (CO2-eq) (en)
  • Ensemble des phénomènes externes (processus d'altération chimique et physique) qui, à la surface du sol ou à faible profondeur, enlèvent tout ou partie des terrains existants et modifient ainsi le relief
  • Tendance à sous-estimer l'influence des facteurs situationnels et à sur-estimer l'influence des facteurs internes comme causes du comportement d'autrui.
  • Espace en ligne, ouespace collaboratif, le plus souvent d’accès restreint, qui permet le partage, l’échange et la production de documents et de ressources.
  • Espace situé en périphérie d’une agglomération et dont une part importante des habitants travaille dans cette agglomération. Au sens strict, les espaces périurbains sont les espaces polarisés par une agglomération urbaine (notamment par les mobilités domicile-travail), mais dont le bâti n’est pas en continuité avec celle-ci. Étymologiquement, le mot désigne les espaces situés autour de la ville, mais d’autres mots désignent déjà des espaces situés hors du noyau de peuplement initial : les faubourgs et les banlieues. Contrairement au périurbain, ces espaces sont caractérisés par un bâti continu, sans espaces ouverts, avec l’agglomération. L’étalement urbain s’y effectue non pas en nappe continue mais en mosaïque avec une alternance d’espaces bâtis et d’espaces non-bâtis. Par extension, dans un sens affaibli mais commode, on appelle parfois aussi espaces périurbains la dernière couronne d’urbanisation, la moins dense, même s’il y a continuité du bâti, parce que les paysages y sont les mêmes que dans le périurbain au sens strict. Dans cette acception, certains utilisent le terme de suburbain, d'origine anglophone (suburb signifie banlieue), pour distinguer la partie du périurbain située au-delà de la lisière de l'agglomération. Deux formes urbaines dominent le périurbain : la zone d’activité et le lotissement pavillonnaire, même si d’autres formes existent : petit habitat collectif, quartier résidentiel fermé, noyaux villageois anciens, centralités secondaires. Le périurbain accueille aussi bon nombre d'activités, résultat du desserrement urbain (exurbanisation) ou d'implantations ex nihilo : surfaces commerciales, centres de recherche, zones d'activités diverses. Les espaces non bâtis représentent une part importante des surfaces. Dans les pays développés, le périurbain comme phénomène émerge dans les années 1950-1960. Les premiers mouvements s’observent avec le développement d’un réseau de train et de tramways ruraux très dense entre 1880 et 1930, permettant l’essor de nouveaux noyaux de peuplement autour des petites stations périphériques à l’écart des agglomérations. Mais c’est la massification de l’usage de l’automobile qui entraîne la croissance démographique rapide et continue des espaces périurbains pendant plusieurs décennies (1945-1975). Alors que l’exode rural s’arrête dans la plupart des pays après 1975, la périurbanisation se poursuit jusqu’à aujourd’hui. En France, le périurbain devient une catégorie statistique officielle de l’Insee en 1996. La statistique nationale a toujours des difficultés à caractériser l’espace périurbain, ce qui se traduit par plusieurs définitions successives sur un pas de temps très court par rapport au rythme décennal des recensements : ZPIU, zonage en aire urbaine de 1996 et de 2010, zonage en aire d’attraction des villes de 2020. Ce dernier ne parvient par réellement à saisir le fait périurbain : il est défini par l’aire d’attraction d’une ville, mais celle-ci s’étend très loin dans l’espace rural et de fait, la presque totalité des espaces ruraux sont compris dans l’aire d’attraction des villes définie par l’INSEE : 51% de la population vivrait dans un pôle urbain, 43 % dans les « couronnes », définies de façon très extensive, et 6 % hors de toute attraction urbaine. Selon un autre zonage adopté en 2021, celui de la grille de densité, les communes de « densité intermédiaire » représenteraient 30 % de la population, ce qui inclue des espaces périurbains mais pas uniquement puisque certaines banlieues ou petites villes peuvent relever de cette définition, et que certains espaces périurbains peuvent être classés dans la catégorie des communes peu denses (30 % de la population française en 2021). Entre urbain et rural, certains auteurs estiment que l’espace périurbain pourrait être considéré comme un « tiers-espace » sui generis, ni urbain, ni rural, ou à la fois urbain et rural. Plusieurs critiques sont faites au périurbain comme modalité de la croissance urbaine : critiques(...)
  • Espèce dont la disparition compromettrait la structure et le fonctionnement d’un écosystème. Une espèce clé de voûte est caractérisée par la qualité, le nombre et l’importance des liens qu’elle entretient avec son habitat et les autres espèces. Equivalent étranger : keystone species (en)
  • Espèce exotique dont la population se maintient ou accroît son aire d’implantation en perturbant le fonctionnement des écosystèmes ou en nuisant aux espèces autochtones, par compétition ou par prédation. Les espèces envahissantes ne représentent qu’un très faible pourcentage des espèces exotiques. Equivalent étranger : invasive species (en)
  • Espèce qui est délibérément introduite ou s’installe accidentellement dans une aire distincte de son aire d’origine. Une espèce exotique n’est pas nécessairement envahissante. Equivalent étranger : alien species, allochthonous species, exotic species, non-native species (en)
  • Espèce dont l’habitat doit être sauvegardé pour que soient conservées d’autres espèces, parmi lesquelles certaines sont rares et menacées. La loutre, le tigre et le panda géant sont des exemples d’espèce parapluie. Equivalent étranger : umbrella species (en)
  • Espèce autochtone ou exotique dont la population connaît une expansion massive ou rapide, souvent au détriment d’autres espèces. Une espèce prolifère notamment à la suite de modifications de son habitat. Equivalent étranger : expanding species (en)
  • Méthode d’appréhension d'un lien causal entre l’intervention comportementale et les effets observés, en se soustrayant à une grande partie des biais d’expérimentation qui pourraient venir perturber et orienter les résultats.
  • Activité sismique correspondant à la survenue de nombreux séismes au sein d'une zone géographique délimitée, et sur une longue période de temps (plusieurs semaines à mois) 
  • Structure autorisée à accueillir des enfants âgés de moins de 6 ans, de façon régulière ou occasionnelle, sous la responsabilité de professionnels de la petite enfance
  • Etablissement d’hébergement médicalisé et collectif. Les Ehpad s’adressent à des personnes âgées de plus de 60 ans qui ont besoin d’aide et de soins au quotidien Ils ont pour mission d’accompagner les personnes fragiles et vulnérables et de pré- server leur autonomie par une prise en charge globale comprenant l’hébergement, la restauration, l’animation et le soin. Les Ehpad signent une convention avec le conseil départemental et l’agence régionale de santé (ARS) qui leur apportent des financements en contre- partie d’objectifs de qualité de prise en charge
  • Etablissement collectif non médicalisé destiné à héberger des personnes âgées disposant encore d’une bonne autonomie physique
  • Etablissements médico-sociaux qui accueillent des adultes handicapés ayant une capacité de travail inférieure à un tiers de la capacité normale et qui, de ce fait, ne peuvent momentanément ou durable- ment exercer une activité professionnelle en milieu ordinaire Les personnes admises en Esat peuvent exercer leur activité à temps plein ou à temps partiel, au sein de l’établissement ou à l’extérieur de l’établissement, sous forme de mise à disposition collective (équipes de travailleurs encadrés) ou individuelle et nominative en entreprise du milieu ordinaire, ou au sein de tout organisme ou collectivité publique
  • Etablissement public qui dispose de l’autonomie juridique et financière sous le  contrôle de l’État. Il est créé par décret en Conseil d'État, après avis des collectivités et  intercommunalités. La loi « cohésion sociale » du 18 janvier 2005 précise le rôle des  établissements publics fonciers d’État, qui doivent intégrer dans leurs objectifs l’action foncière  destinée à la réalisation de logements locatifs sociaux.
  • Extension non maîtrisée de zones construites à la périphérie d’un espace urbain. Equivalent étranger : (urban) sprawl (en)
  • Analyse décrivant la situation avant le lancement de l’action de développement, et par rapport à laquelle on pourra apprécier des améliorations ou faire des comparaisons.
  • Étude préalable à la mise en œuvre de programmes ou de plans et à la réalisation d’équipements, qui permet d’estimer leurs effets probables sur l’environnement. L’étude d’impact sur l’environnement relève de la responsabilité du maître d’ouvrage. L’étude d’impact sur l’environnement permet notamment de justifier le parti retenu et de préciser les mesures envisagées tendant à supprimer, réduire ou compenser les dommages éventuels liés à un projet. L’étude d’impact sur l’environnement est nécessaire à l’évaluation environnementale. Equivalent étranger : pour environmental impact assessment (EIA) (en)
  • Exploitation d’archives disponibles et de témoignages qui permet de décrire un évènement historique pouvant servir de référence, c'est-à-dire celui qui a donné la plus forte extension et/ou qui fut le plus dommageable.
  • Etude du transfert et du transport des écoulements d'eau dans le réseau hydrographique. Elle permet, avec l'analyse hydrologique de cerner les mécanismes de génération des crues.
  • Etude qui consiste à définir les caractéristiques des crues de différentes périodes de retour (débits, durées, fréquences). Elle est basée sur la connaissance des chroniques de débit sur la rivière, relevées aux stations hydrométriques et enrichies des informations sur les crues historiques. Des changements significatifs dans l'occupation de l'espace sur le bassin versant (forte urbanisation, reboisement important, etc.) ou des aménagements lourds en amont (barrages écrêteurs de crues) sont susceptibles de modifier le régime des crues (en particulier les crues moyennes) et peuvent nécessiter une actualisation d'études hydrologiques antérieures.