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l’action publique et la citoyenneté ?

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  • La géothermie renvoie le plus souvent à la technique visant à exploiter l’énergie contenue dans le sol en vue de la transformer en chaleur ou en électricité.  Cette technologie s’appuie sur des réserves d’eau chaude dans le sol, dont les calories sont extraites par une pompe à chaleur, puis redistribuées dans un réseau de chauffage local.  Dans une maison d’habitation, la géothermie sol-eau permet de capter le potentiel de chaleur du sol avec un réseau de tuyaux horizontaux contenant un fluide caloporteur sous la dalle. Il s’agit donc d’une énergie renouvelable qui offre une alternative intéressante au chauffage électrique.
  • Utilisation des différences de température entre les eaux marines de surface et les eaux marines profondes pour produire de l’énergie au moyen de pompes à chaleur. Equivalent étranger : marine geothermal energy (en)
  • Une stratégie de gestion structurée qui implique un processus continu de travail collaboratif et à caractère flexible pour apprendre, prendre des décisions, tester des hypothèses et ajuster des actions sur la base de nouvelles informations, de leçons et de changements de contexte.
  • Stratégie de gestion par laquelle une organisation s’assure que ses procédures, produits et services contribuent à la réalisation des résultats souhaités (produits, effets directs et impact). La gestion axée sur les résultats repose sur la participation des parties prenantes et sur une définition claire des responsabilités concernant les résultats. Elle exige le suivi des progrès vers les résultats et l’établissement de rapports sur la performance et la rétro-information qui sont minutieusement examinés et utilisés pour améliorer la conception ou l’exécution du programme. Equivalent étranger : Results-based management)
  • Ensemble des processus d’organisation, des techniques et des moyens mis en œuvre par une collectivité pour se préparer à une crise, y faire face et en atténuer les conséquences. La gestion de crise comprend l’alerte, l’intervention coordonnée des secours et l’analyse rétrospective du déroulement et des effets des deux premières phases. Equivalent étranger : crisis management (en)
  • Maniement des deniers publics par une personne qui n’est pas un comptable public et qui n’agit pas pour le compte ou sous le contrôle d’un comptable public.
  • Gestion du savoir Gestion du capital intellectuel de l’entreprise, actif immatériel constitué par l’ensemble des connaissances et du savoir-faire des salariés. Équivalent étran
  • Mode de gestion de certaines activités qui intègre, dès la phase de conception, l’ensemble des facteurs écologiques, économiques et sociaux qui leur sont liés. En évaluant l’ensemble de ses conséquences sur un milieu donné, il apparaît que la gestion intégrée contribue à économiser temps, espace et moyens de production et à diminuer les pertes en matière d’énergies et de ressources naturelles. Equivalent étranger : comprehensive approach, integrated management (en)
  • Maniement des deniers publics par un comptable public ou un agent agissant pour le compte ou sous le contrôle d’un comptable public
  • Indice qui mesure, en nombre de points, le niveau de prestation fourni par cet établissement pour la prise en charge de la dépendance de l’ensemble de ses résidents ; le GMP est établi à partir du positionnement des pensionnaires sur la grille AGGIR
  • 1. Manière de concevoir et d’exercer l’autorité à la tête d’une entreprise, d’une organisation, d’un État. La gouvernance s’apprécie non seulement en tenant compte du degré d’organisation et d’efficience, mais aussi et surtout d’après des critères tels que la transparence, la participation, et le partage des responsabilités. 2. Système par lequel une organisation prend des décisions et les applique en vue d'atteindre ses objectifs. Sur un plan général, la gouvernance désigne l’art et la manière de décider, diriger, piloter, manager et administrer une organisation. Les domaines d’action de la gouvernance englobe : la vision à long terme, et son positionnement en matière de responsabilité sociétale ; les principes de responsabilité, vision et valeurs le dialogue régulier avec ses parties prenantes (ses enjeux, ses objectifs et la façon de les atteindre) ; la stratégie et ses priorités le dispositif de gouvernance : structures et processus de prise de décision ; pilotage, mise en œuvre et surveillance ; communication interne et externe , la responsabilité de rendre compte et la communication.
  • Gouvernance qui associe diverses parties prenantes. Dans une gouvernance multipartite, l’État est une partie prenante parmi d’autres. Equivalent étranger : multistakeholderism (en)
  • Mode de gestion politique locale. Elle s'appuie sur la mobilisation des ressources humaines, sur la capacité à réguler un territoire dans le cadre d'un système partenarial avec des acteurs multiples. Comme la gouvernance au sens large, elle veille à ce que les priorités politiques, sociales et économiques soient fondées sur un large consensus social et à ce que les voix des plus démunis puissent se faire entendre. C'est un chantier de recherche qui permet de formuler des questions : Comment les collectivités locales peuvent-elles améliorer les conditions de vie de leurs administrés ? De quelle manière leur rendent-elles des comptes, quelle transparence donnent-elles à leurs activités ? De quelle manière la démocratie locale, l'implication des différents acteurs, peuvent-elles s'exercer ? Dans le cadre du mille-feuilles des territoires et du développement des intercommunalités, la gouvernance territoriale est aussi bien une gouvernance horizontale (les modalités internes de gestion de ces nouveaux territoires) qu’une gouvernance verticale (les liens qu’entretient ces territoires avec les échelons supérieurs ou inférieurs). Dans le cas de la gouvernance européenne, on préfère parler de « multilevel governance » (gouvernance à plusieurs niveaux), voire de gouvernance polycentrique. Quelle qu'en soit l'échelle (État, régions, départements, communes), la gouvernance territoriale peut aussi renvoyer aux « bonnes pratiques » de gestion financière accompagnées de dispositifs d'évaluation efficients. Dans ce cas la « bonne gouvernance » territoriale renvoie essentiellement à une « saine gestion des affaires publiques ». En France, la LOLF illustre cette volonté : la loi organique 2001-692 relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001 remplace l'ordonnance du 2 juin 1959 et est entrée en application en 2006. La LOLF, destinée à renforcer les pouvoirs de contrôle du Parlement sur la dépense budgétaire, s'efforce d'accompagner la décentralisation et la généralisation des pratiques contractuelles entre l'État et les collectivités. Un de ses objectifs est d'améliorer la gestion publique en introduisant la notion de performance et en privilégiant une approche de la dépense en fonction de ses résultats, mesurés par de nouvelles pratiques d’évaluation.
  • 1. Mode de gouvernance qui vise à améliorer l’efficacité et la responsabilité des modes de gouvernance publique. Elle établit que les citoyens ont le droit d’accéder aux documents et aux procédures de leurs gouvernements afin de favoriser une transparence et une responsabilisation accrue et de donner aux citoyens les moyens nécessaires pour contrôler, superviser et prendre part aux décisions gouvernementales et locales. 2. Démarche démocratique reposant sur les exigences de transparence, intégrité et devoir pour les administrations publiques, les conduisant à rendre des comptes et a promouvoir la participation des citoyens aux décisions qui les concernent. Un gouvernement ouvert contribue à promouvoir : la construction de la transparence et de la confiance démocratique, grâce au partage de données, à l’ouverture des processus de décision et à la construction d’une véritable culture de la redevabilité ; de nouveaux pouvoirs d’agir pour les citoyens, habilités à une décision éclairée et à une citoyenneté active par le numérique et le partage des ressources nécessaires à une plus grande autonomie ; l’entrée des pratiques de gouvernement dans l’ère de la révolution numérique : co-construction, agilité et simplification, innovation, stratégies fondées sur la donnée, administration comme plateforme, etc.
  • Chaque cadre d’emplois de la fonction publique territoriale est divisé en grades qui distinguent les agents en fonction de leur expérience, de leur ancienneté, de leur qualification ou de leur responsabilité. L'organisation de la fonction publique est fondée sur le principe de séparation du grade et de l'emploi. Les fonctionnaires ne sont pas titulaires de leur emploi. Ils sont en revanche titulaires de leur grade, qui ne peut leur être retiré qu'en cas de mesure disciplinaire.
  • Grades permettant l’accès direct sans concours à la fonction publique territoriale. Il s’agit des premiers grades de catégorie C de certaines filières d’emplois : adjoint administratif, adjoint technique, adjoint technique des établissements d’enseignement, adjoint du patrimoine, adjoint d’animation et agent social.
  • Lieu ou emplacement où les particuliers peuvent échanger librement des graines de légumes, de fruits et de fleurs.  La grainothèque repose sur un esprit de partage et de collaboration entre cultivateurs, dans le but d’enrichir les variétés de plantes cultivées en jardin ou en potager ou d’offrir à certaines personnes la possibilité de cultiver les graines les mieux adaptées au climat et au sol de leur région.  Les grainothèques cherchent également à préserver les semences paysannes, surtout les variétés rares et anciennes, contre l’essor des semences industrielles et hybrides.
  • Document comptable retraçant par comptes, tous les mouvements affectant le patrimoine. Les écritures du livre journal sont portées sur le grand livre, ventilées selon le plan de comptes.
  • Projet global de développement social et urbain qui vise à réinsérer  un ou plusieurs quartiers dans leur agglomération. Il permet la mise en œuvre d’opérations lourdes  de requalification urbaine. Il s’agit d’améliorer les conditions de vie des habitants et de marquer en  profondeur et de manière durable, la transformation d’image et de perception du quartier.
  • Représentation graphique des relations sémantiques entre des sujets tels que des notions, personnes, organismes ou lieux, qui permet d’exposer de manière synthétique un ensemble de connaissances. Voir aussi : carte heuristique, toile sémantique. Équivalent étranger : knowledge graph.
  • Outil qui permet à la personne et au responsable, à partir de la liste des activités attendues de mesurer à quelle distance de réalisation se trouve la personne et ainsi de se fixer des objectifs en vue de progrès à réaliser.
  • La grille indiciaire est une échelle d’indices commune à l’ensemble des fonctionnaires relevant d’un même statut particulier. La grille indiciaire est fixée lors de l’élaboration de chaque statut particulier et sert à la rémunération. Selon la place qu’il occupe dans la pyramide administrative (sa catégorie, son cadre d’emplois, son grade, son échelon), chaque fonctionnaire est affecté d’un indice majoré qui détermine son traitement brut. Plus largement, il existe une grille indiciaire commune à l’ensemble de la fonction publique, ce qui permet d’harmoniser les traitements des différentes catégories.
  • Personnes ou organisations au bénéfice desquelles l’action de développement est entreprise.
  • Indice permettant de mesurer le niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Le GIR d’une personne est calculé à partir de l’évaluation effectuée à l’aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible. Seules les personnes évaluées en GIR 1 à 4 peuvent bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA)
  • Les députés se groupent par affinité politique ; aucun groupe ne peut comprendre moins de 20 députés, sans compter les députés « apparentés » à ce groupe.