Formation de professionnalisationModalité d’apprentissage destinée à permettre au fonctionnaire de s’adapter à son emploi et de maintenir ses compétences à niveau tout au long de sa carrière. Elle comprend :
• La formation de professionnalisation au premier emploi,
• La formation de professionnalisation tout au long de la carrière,
• La formation de professionnalisation en cas d'affectation sur un poste à responsabilité.
Le contenu de ces formations est adapté aux emplois que le fonctionnaire a vocation à occuper compte tenu des missions définies par son statut particulier.
Formation en ligneModalité d’apprentissage faisant appel à des moyens de communication électroniques.
Équivalent étranger : e-learning, e-training, on-line training, virtual learning.
Formation par les pairsMode de formation fondé sur l’échange de connaissances ou d’expériences entre des personnes de même statut.
Équivalent étranger : peer-assisted learning (PAL), peer education.
Formation spécialisée du Comité social territorial (CST)Les collectivités et établissements sont tenus de créer un CHSCT, dès que le seuil de 50 agents est atteint. Le CHSCT comprend des représentants de la collectivité désignés par l'autorité territoriale et des représentants du personnel désignés par les organisations syndicales. Le CHSCT veille à l'amélioration des conditions de travail des agents, contribue à la promotion de la prévention des risques professionnels et prend toutes mesures de nature à améliorer l'hygiène et la sécurité au travail. Il procède à l'analyse des risques professionnels et donne un avis sur le programme annuel de prévention de ces risques.
Formation tout au long de la vieContinuum entre la formation initiale, générale ou professionnelle, et l’ensemble des situations où s’acquièrent des compétences : actions de formation continue, activités professionnelles, implications associatives ou bénévoles. Elle inclut les démarches d’orientation, de bilan, d’accompagnement vers l’emploi, de formation et de validation des acquis de l’expérience.
ForumService permettant discussions et échanges sur un thème donné : chaque utilisateur peut lire à tout moment les interventions de tous les autres et apporter sa propre contribution sous forme d’articles.
FournisseurTiers livrant un bien ou une prestation à titre onéreux à un organisme. Il peut s’agir d’une personne publique comme d’une personne privée, d’un commerçant comme d’un non-commerçant, d’une autre personne publique, d’une association, d’une personne morale comme d’une personne physique.
Fournisseur d’énergieEntreprise chargée de commercialiser l’énergie électrique dont les clients particuliers et professionnels ont besoin au quotidien.
Son rôle premier tourne autour de la vente « au détail » d’énergie électrique, qui inclut la facturation du client et les services d’accompagnement.
La loi ne l’oblige pas à produire sa propre énergie ni à en assurer la distribution. Néanmoins, des compagnies jouent simultanément les rôles de fournisseur, de distributeur et de producteur d’électricité.
En France, Vattenfall, ENI, Engie et EDF figurent par exemple parmi les fournisseurs qui produisent aussi de l’énergie électrique, dont le tarif est réglementé ou fixé selon les prix du marché.
Foyer d’accueil médicalisé (FAM)Etablissement médico-social destiné à recevoir des personnes inaptes à toute activité professionnelle et ayant besoin d’une assistance pour la plupart des actes essentiels de la vie courante ainsi que d’une médicalisation, sans toutefois justifier d’une prise en charge complète par l’assurance maladie.
Son financement relève à la fois de l’assurance maladie et des départements
Foyer d’hébergementEtablissement médico-social qui assure l’hébergement et l’entretien des travailleurs handicapés exerçant une activité pendant la journée en milieu ordinaire (de droit commun), dans un établissement ou un service d’aide par le travail (ESAT) ou dans une entreprise adaptée, c’est-à-dire une structure spécialisée (ex-atelier protégé)
Foyer occupationnelEtablissement médico-social qui a la particularité d’accueillir des personnes adultes dont le handicap ne permet pas, ou plus, d’exercer une activité professionnelle, y compris en milieu protégé (structure spécialisée). Ces personnes bénéficient cependant d’une autonomie physique ou intellectuelle suffisante pour se livrer à des occupations quotidiennes : activités ludiques, éducatives ainsi qu’une capacité à participer à une animation sociale
Freins ou obstacles cognitifs au changementDans une situation de réforme, ensemble de facteurs pouvant expliquer une résistance aux comportements-cibles : défaut de connaissances d’une difficulté ; manque de conscience d’un problème ; perte de confiance ; masse d’informations non assimilables ou difficilement compréhensibles ; surcharge cognitive ; heuristique de disponibilité ; accompagnement inapproprié ; persistance dans des habitudes devenues inadaptées (biais du statu quo) ; perte de motivation pour adopter un comportement proactif ; besoin d’encouragement ; mauvais environnement de travail ; défaut d’outils appropriés ; tendance à se conformer au comportement de la majorité ; etc..
FrichesNe pas confondre avec : jachère
Les friches sont des terrains qui ont perdu leur fonction, leur vocation, qu’elle soit initiale ou non : friche urbaine, friche industrielle, friche commerciale, friche agricole. Laissées momentanément à l'abandon, ces surfaces peuvent fournir l'opportunité de repenser l'aménagement du territoire, tant dans les espaces ruraux qu'urbains. La situation n'a pas de caractère irréversible : la friche peut être réaffectée à une activité comparable ou être réaffectée à une autre activité (anciennes usines réhabilitées en ensembles résidentiels, de bureaux ; terrils en espaces de loisir, etc.). Il s'agit donc souvent d'un temps d'attente, d'une situation transitoire entre un usage et un autre, avant la reconversion.
Au sens statistique, la friche est pour l'INSEE « un espace bâti ou non, anciennement utilisé pour des activités industrielles, commerciales ou autres, abandonné depuis plus de 2 ans et de plus de 2 000 m² » (Duny, 2016).
En géographie rurale, la définition de la friche est assez ambiguë, polysémique, variable en fonction des spécialistes. On peut s'accorder sur le fait qu'elle désigne un espace agricole récemment abandonné, qui a été cultivé. Il est donc, statistiquement, sorti de la Surface agricole utilisée (SAU) et laissé à la végétation spontanée. La friche est une situation temporaire car elle est destinée à devenir un bois, une forêt, des landes, etc. ou à être cultivée à nouveau. Il faut se méfier des statistiques sur la friche, tantôt attribuée aux formations forestières, tantôt à des usages agricoles, ce qui provoque des biais de lecture et d'interprétation.
Il arrive que l'on confonde la jachère, pratique de mise en repos de la terre pour des raisons biologiques ou économiques (dans le cadre de la politique agricole commune par exemple), avec la friche. La friche est souvent connotée péjorativement, associée à des terrains à fortes contraintes (pente, sol, etc.). L'ouvrage du journaliste Éric Fottorino, La France en friche, publié en 1989, témoignait d'une forme d'inquiétude collective autour de l'horreur du vide. Il existe de fait des visions contrastées de la friche. Par exemple, pour les agriculteurs, c'est le symbole de l'abandon, de la désolation, du renoncement. Pour les écologues, c'est un milieu aux riches potentialités biologiques.
Dans l'espace urbain, la friche peut être le lieu de l'invention culturelle, mais aussi un refuge pour des populations reléguées, et une ressource pour leur débrouillardise. On peut distinguer différents types de friches urbaines. Les friches de la périphérie, désaffectées par les activités agricoles, industrielles ou logistiques (telles les vastes emprises de la SNCF), sont en attente d'une utilisation de type urbain et d'une valorisation sous l'effet de la pression foncière. Les friches urbaines en espace bâti, ou « dents creuses » sont en réserve et en attente de réaffectation et de projet d'urbanisme de rénovation ou de réhabilitation. Ces friches peuvent résulter de la démolition d'espaces résidentiels déclassés ou d'espaces d'activités industrielles ou commerciales désaffectées. Des quartiers entiers font l'objet d'opérations mixtes État, collectivités et UE par le biais d’établissements publics en charge des opérations de réaffectation (portage financier, maîtrise d’ouvrage, appui technique, etc). La rénovation de certaines friches industrielles a pu se faire en bénéficiant des fonds structurels de l'Objectif 2 de l'UE. Par exemple, dans ce cadre, en région Île-de-France, le ratio des friches industrielles par habitant sur une zone éligible de 100 000 hab. doit passer de 21,5 ha/hab en 2000 à 16 ha/hab en 2006. Les friches culturelles, lieux d'innovations et d'expérimentations artistiques, contribuent au retournement des représentations sur les friches, en insistant plus sur la liberté créative qu'elles permettent que sur leur désaffection.
FrontalierIndividu résidant à proximité d’une frontière et travaillant dans le pays voisin de l’État où il réside. Le frontalier se définit par sa traversée quotidienne de la frontière ou par le retour à son domicile au moins une fois par semaine. Il est donc un navetteur dont les flux se concentrent à certaines heures de la journée – les entrées et sorties de bureaux – et en certains axes et points de passage comme les postes de douane, ce qui peut créer de forts ralentissements. Ces problèmes de transport peuvent conduire les autorités politiques des deux pays voisins à mettre en place des infrastructures transfrontalières. De même, elles sont conduites à signer des conventions bilatérales, en particulier en matière de travail ou de fiscalité.
La dissociation entre le lieu de travail et celui de résidence tient avant tout au différentiel de salaire, plus avantageux dans le pays où le frontalier exerce son activité professionnelle, au coût de la vie, moins élevé dans le pays où le frontalier réside. L’espace frontalier de résidence connaît alors une forte pression foncière et immobilière. Le frontalier est aussi une identité défendue par des associations de frontaliers. Dans sa ville d’emploi, le frontalier peut être perçu comme source de certains dysfonctionnements (congestion urbaine, pollution, tension sur le marché de l’emploi…), alors qu’il participe à sa vie économique et qu'il en est parfois originaire.
Garantie à première demandeActe par lequel un garant (le plus souvent une banque ou une compagnie d'assurances) s’engage à verser une somme dès la première demande du bénéficiaire (l’acheteur) et dans un délai de 15 jours.
GarantiesGaranties prévues par la réglementation, que l'acheteur public peut mettre en œuvre pour s’assurer de la bonne exécution du marché. Il peut s’agir de la garantie à première demande, de la retenue de garantie ou de la caution personnelle et solidaire.
Garanties déontologiques1. Ensemble de mesures de protection déontologique des élus : les moyens destinés à permettre l’égal accès aux fonction électives et garantir l’indépendance des élus locaux ; les mesures permettant à l’élu local de concilier son mandat avec l’exercice d’une activité professionnelle ; le droit à la formation ; les droits de l’opposition.
2. Ensemble de mesures de protection déontologique des agents publics : la liberté d’opinion ; la protection contre les discriminations ; protection en cas d’alerte déontologique ; les garanties contre le harcèlement sexuel ; les garanties contre le harcèlement moral ; la protection des agents victimes d’un acte de violence, discrimination, harcèlement moral ou sexuel ou agissements sexistes ; l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ; l’égalité de traitement à l’égard des travailleurs handicapés ; la protection fonctionnelle ; le droit syndical ; le droit de grève ; le droit à la formation professionnelle tout au long de la vie.
Garanties professionnelles et financièresGaranties demandées aux candidats à un marché public pour vérifier leur capacité financière et technique.
GénérateurEn électrotechnique, le générateur désigne un dispositif permettant de produire de l’électricité à partir d’une autre forme d’énergie.
On en distingue plusieurs types en fonction du mode de transformation de l’énergie en électricité. Les générateurs primaires regroupent, par exemple, les systèmes qui produisent de l’énergie électrique à partir de sources présentes naturellement sur la terre, comme l’eau, le mouvement, les rayons du soleil et le vent.
Les turbines hydrauliques, les alternateurs de voiture, les dynamos et les panneaux solaires appartiennent à cette catégorie.
Les générateurs secondaires, comme les batteries et les piles rechargeables, exploitent une énergie électrique existante, en la stockant en vue d’une distribution future.
Génie de l’environnementEnsemble des connaissances scientifiques, des techniques et des pratiques permettant de comprendre et d’améliorer les interactions entre les êtres humains et les milieux naturels.
Équivalent étranger : environmental engineering (en)
Génie écologiqueEnsemble des connaissances scientifiques, des techniques et des pratiques qui prend en compte les mécanismes écologiques, appliqué à la gestion de ressources, à la conception et à la réalisation d’aménage- ments ou d’équipements, et qui est propre à assurer la protection de l’environnement.
Equivalent étranger : pour ecological engineering (en)
Gentrification ruraleLa notion de gentrification rurale est née dans la recherche anglophone dès les années 1970 (Tommasi, 2018) et est mobilisée depuis les années 2000 en France par les géographes et les sociologues. Elle se caractérise par l'arrivée dans les espaces ruraux de populations nouvelles, mieux dotées en capital économique, culturel et social que les populations installées précédemment. Motivé par l’attraction d’un foncier bâti peu coûteux et par un style de vie différent, ce processus peut, comme toute gentrification, aboutir à des formes d'exclusion, notamment en faisant pression sur le foncier et en entraînant une hausse des prix du logement. La gentrification rurale peut conduire à une transformation de l'offre commerciale locale, et à des transformations paysagères (par exemple la « lavandisation » du Luberon, version provençale de l’helvétisation des paysages de montagne). « C’est ainsi un processus qui a des conséquences sociales (changement des profils démographiques, homogénéisation, entre-soi) et spatiales (évolutions du bâti, mutations paysagères, nouvelles pratiques environnementales) » (Tommasi, 2018).
GéoingénierieIngénierie visant à modifier certaines caractéristiques de l’environnement à l’échelle de la Terre. La géoingénierie consiste, par exemple, à essayer d’atténuer le changement climatique anthropique par une diminution des concentrations du gaz carbonique atmosphérique ou du rayonne- ment solaire incident.
Equivalent étranger : pour geoengineering (en)
GéométrageEnsemble des opérations, telles que l’arpentage, le bornage et le cadastrage, qui sont effectuées par un géomètre.
Equivalent étranger : pour surveying (en)
Géoportail de l’urbanismePlateforme nationale de diffusion et de consultation des documents d’urbanisme et servitudes d’utilité publique. Elle permet de rendre les informations urbanistiques accessibles à tous.