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  • Au sens premier, la montagne est la forme du relief caractérisée par une élévation importante, une déclivité des versants et une superficie étendue. Avec les plaines, les plateaux, les collines, etc., elle est l’une des formes du modelé de l’écorce terrestre. Sa disposition dans l’espace, l’orographie, est spécifiée en fonction de ses origines (orogénèse) et de ses caractéristiques géomorphologiques : massifs hercyniens, alpins, chaînes primaires, chaînes de plissements et tout le vocabulaire associé des éléments et unités topographiques (les « formes de terrain » de Philippe et Geneviève Pinchemel, 1992, p. 255). La contrainte s’exprime par le relief mais également par les particularités climatiques de la montagne : une pluviométrie croissante en raison de l’ascendance des masses d’air, une température qui diminue en moyenne d’1°C tous les 200 mètres d’altitude, des effets d’abri ou de foehn… Ces contraintes s’exercent sur les écosystèmes à différentes échelles (étagement, effets de versant, contrastes de l’exposition) et sur les activités humaines. Les montagnes sont aussi soumises à des aléas pouvant engendrer des risques pour les sociétés qui y habitent. Cette définition physique, morpho-topographique, portée par la géographie et considérée par Jean Demangeot comme « la base du concept de montagne » a été questionnée par la géographie sociale et culturelle à partir des décennies 1980-1990 (Debarbieux, 1989 et 2008 ; Sacareau, 1994). C’est par une approche sur la territorialité que la montagne et ses habitants deviennent un objet de la géographie des représentations, basé sur l’identité, l’imaginaire, le construit socio-culturel (voire un haut-lieu). Dans le même temps, elle devient un des territoires spécifiques étudiés par la géographie mettant en regard cadre naturel singulier et jeux d’acteurs (tourisme, activités agricoles, industrielles, récréatives, résidentielles). Elle incarnerait ainsi une des « ressources territoriales » (Gumuchian et Pecqueur, 2007). La montagne se distingue dans le cadre de l’action publique, au niveau de la protection, mise en valeur ou revitalisation d’espaces singuliers : ainsi en France la loi Montagne, le Plan Neige, les Parcs nationaux et Parcs naturels régionaux, dont beaucoup sont des espaces de montagnes, ou encore la Loi Paysage lui accordant une qualité paysagère spécifique. Le classement en zone de montagne concerne des communes ou parties de communes bénéficiant d’aides sectorielles et de mesures fiscales dérogatoires en raison des contraintes engendrées par le relief. En 2021, elles sont environ 6 000 sur un total de 35 000 communes françaises et 22,3 % du territoire français est classé en zone de montagne (ANCT, 2021).
  • La valeur estimée du besoin est calculée sur la base du montant total hors taxes du ou des marchés publics envisagés. A cet égard, les périodes de reconductions, les options ainsi que les éventuelles primes prévues au profit candidats doivent être prise en compte pour le calcul.
  • Initiative prise par les députés, à raison d'un dixième au moins des membres de l'Assemblée, soit 58 députés, qui souhaitent mettre en cause la responsabilité du Gouvernement. Si elle est votée par la majorité absolue des députés (soit 289), le Gouvernement doit démissionner.
  • Il y a trois motions de procédure susceptibles d'être examinées au cours des débats : l'exception d'irrecevabilité ; la question préalable ; la motion de renvoi en commission. Elles peuvent être discutées avant l'examen des articles d'un texte. L'adoption d'une motion de procédure entraîne la fin de l'examen du texte auquel elles ont été opposées.
  • Tout procédé, matériel ou immatériel, utilisé dans le cadre d'une méthode pédagogique et à la disposition du formateur : lecture d'ouvrages, étude de cas, film, jeux, mise en situation...
  • En électricité, la moyenne tension caractérise une ligne électrique transportant un courant dont la tension est supérieure à 1000 V, sans jamais dépasser les 50 000 V. Ces valeurs s’élèvent à 1500 V et 75 000 V pour le courant continu.  En France, les lignes Moyenne Tension appartiennent au domaine Haute Tension A (HTA) selon la norme NF C 18-510.  Elles appartiennent au réseau de distribution et s’étalent sur plus de 586 000 km. Ces lignes acheminent l’électricité depuis le réseau de transport vers les consommateurs.
  • Moyens de paiement au sens de l’article L 311-3 du code monétaire et financier. Non-contraction
  • Abréviation de million de tonnes équivalent CO2.  Cette abréviation permet de comparer le potentiel de réchauffement climatique d'un gaz à effet de serre.
  • Procédé qui consiste à recouvrir le sol avec des matériaux dans le but de le protéger et d’en conserver l’humidité et/ou la composition chimique. Cette pratique a prouvé son efficacité contre la prolifération des mauvaises herbes et contre l’érosion. Elle permet également la conservation et l’enrichissement en azote d’une parcelle de terre. Le mulch peut prendre la forme de différents types de matériaux, comme le chaume, un film plastique, des résidus végétaux, des feuilles mortes et même des bois raméaux fragmentés (BRF). 
  • Notion désignant le fait que des individus de cultures différentes vivant côte à côte dans une communauté, interagissent à des degrés différents tout en préservant leurs caractéristiques distinctes.
  • Droit à la mobilité à l'intérieur d’une même fonction publique. Elle est prononcée par la collectivité d'accueil et prend effet trois mois maximum après notification à l'autorité d'origine. Toutefois ce délai peut être réduit. Dans la fonction publique territoriale, elle se traduit par un changement de collectivité, d'employeur.
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  • Contrat par lequel le titulaire d’un marché ou chaque sous-traitant admis au paiement direct remet à son créancier l'exemplaire unique du marché qui lui est délivré par l'acheteur. Il est également appelé « cession de créance ».
  • Toute étendue d'eau souterraine ou superficielle. On distingue : les nappes d'eau libre : étendues d'eau en contact permanent avec l'atmosphère ; les nappes souterraines : étendues souterraines, parties saturées d'un aquifère ; les nappes phréatiques : nappes d'eau libre souterraines à faible profondeur ; les nappes alluviales (ou nappe d'accompagnement de cours d'eau) : nappes d'eau en relation directe avec un fleuve ou une rivière ; les nappes perchées : nappes souterraines libres, généralement de dimensions modestes, étagées au-dessus d'une zone non saturée.
  • Volume d'eau souterraine généralement à une pression supérieure à la pression atmosphérique car isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable. Une nappe peut présenter une partie libre et une partie captive. Les nappes captives sont souvent profondes, voire très profondes (1000 m et plus).
  • Volume d'eau souterraine dont la surface est libre, c'est-à-dire à la pression atmosphérique. La surface d'une nappe libre fluctue donc sans contrainte. Ces nappes sont souvent peu profondes. Par opposition aux nappes captives, les nappes phréatiques libres ne sont pas confinées par un niveau imperméable qui se trouve au-dessus d'elles.
  • Dispositif européen de protection de l’environnement à une échelle très fine, constitué d’un ensemble de sites terrestres et marins. Son but est d’assurer « la survie à long terme des espèces et des habitats particulièrement menacés, à forts enjeux de conservation en Europe » (gouv.fr 2022). C’est le Conseil européen du 21 mai 1992 (92/43/CEE) qui a engagé la constitution de ce réseau écologique. Celui-ci a deux buts principaux : préserver la biodiversité et le « patrimoine naturel » d'espèces animales et végétales menacées dans l'Union européenne, et recensées dans deux textes : la directive dite « Oiseaux » de 1979 (zones de protection spéciales ou ZPS) et la directive dite « habitats » (« Habitats, faune, flore ») de 1992 (zones de conservation spéciale ou  ZSC) ; prendre en compte les exigences économiques, sociales et culturelles des lieux concernés. Le classement en zone Natura 2000 n'interdit pas la poursuite d'activités économiques ou de loisirs compatibles avec leur protection et le zonage des sites du réseau, en ZPS ou en ZSC, doit être un compromis entre les impératifs scientifiques, socio-professionnels et politiques.
  • Critère de qualification des affaires pénales selon la valeur ou l’intérêt socialement protégé auquel l’infraction a porté atteinte (ex : atteintes aux biens, atteintes aux personnes...)
  • Le contentieux pénal définit l’infraction à l’aide d’une table des natures d’infraction qui répertorie plus de 10 000 incriminations différentes. Pour des raisons d’analyse statistique et de publication, ces postes ont été regroupés en une nomenclature de 200 rubriques, organisées sur trois niveaux d’agrégation présentant les infractions les plus graves et les plus fréquentes
  • Va-et-vient d'un projet ou d'une proposition de loi entre l'Assemblée nationale et le Sénat jusqu'à l'adoption d'un texte identique. Chacun des examens successifs s'appelle une "lecture".
  • Comme son nom l’indique, un nématicide est un composé utilisé principalement pour tuer les nématodes, ces parasites nuisibles qui gênent la croissance des plantes.  Les nématicides appartiennent donc à la grande famille des antiparasitaires agricoles, qui comptent également dans leurs rangs les insecticides, les pesticides et les biocides.  Un nématicide à un haut niveau de toxicité qui en fait un produit dangereux pour l’être humain, pour les sols et pour les organismes auxiliaires d’une culture. En permaculture, on privilégie les nématicides naturels, comme les dérivés de l’ail, en lieu et place des composants chimiques.
  • Organismes nuisibles aux cultures potagères. Ils se présentent comme des vers ronds présents en grande quantité sur Terre. On estime qu’ils représentent jusqu’à 4/5e du règne animal. Tous les nématodes ne parasitent pas les plantes cultivées. Une grande partie des 3 000 espèces décrites prolifèrent librement dans la nécromasse, les sédiments, l’eau et le bois mort. Néanmoins, lorsqu’ils s’attaquent aux cultures, ces parasites ont besoin d’être traités, soit par élimination, soit par répulsion. Sans une intervention adéquate, ces nuisibles peuvent détruire les racines ou les tiges des plants et en affecter significativement le rendement.
  • Modèle de développement fondé sur l’extractivisme, mis en œuvre par un État au service de sa politique de redistribution sociale. Equivalent étranger : pour neo-extractivism (en)
  • En hydrologie marine, le ressac correspond au retour violent des vagues vers le large après un fort impact sur une côte rocheuse. C’est le mouvement inverse du flux ou du sac.  Le nettoyage par le ressac exploite ce phénomène marin naturel et récurent, dont la force est amplifiée lors des marées montantes. Cette technique consiste à déplacer des sédiments souillés par des hydrocarbures vers la zone de déferlement.  Les déferlantes du ressac s’abattent sur ces dépôts et les entraînent vers le large, avant que le sac les ramène à nouveau sur le littoral. Cette méthode basée sur les mouvements naturels des vagues s’emploie généralement après une marée noire.
  • La neutralité climatique vise à atteindre un équilibre entre les émissions anthropiques par les sources, et les absorptions anthropiques par les puits de gaz à effet de serre (Accord de Paris, article 4).
  • Situation dans laquelle les émissions de gaz à effet de serre sont totale- ment compensées par les absorptions de gaz à effet de serre. → Quand la neutralité en matière de gaz à effet de serre. Equivalent étranger : zero net emissions (en)